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Victime de cambriolage ou vandalisme, que faire ?

Après votre semaine de vacances au bord de l’eau, vous pensiez rentrer tranquillement chez vous et profiter d’une dernière soirée au calme avant le retour au bureau… C’est raté ! En votre absence, vous avez été cambriolé ou victime de vandalisme. Voilà la procédure à suivre pour être bien indemnisé.

En cette période de vacances estivales, les services de police et de gendarmerie sont sur le qui-vive. Car, même si c’est durant les fêtes de fin d’année que les cambriolages sont les plus fréquents, 100 000 vols et tentatives de vols ont lieu en juillet et août chaque année.

D’ailleurs, cet été, dans un clip vidéo diffusé sur les réseaux sociaux, la préfecture de police d’Ile-de-France alerte sur l’« aubaine pour les cambrioleurs » que représentent les fenêtres laissées ouvertes en période de chaleur…

Mais voilà, en dépit de toutes les précautions que vous avez prises (portes fermées à double tour et volets rabattus), des voleurs ont réussi à s’introduire chez vous. C’est la panique !

« Que faire ? », « Suis-je en sécurité ? », « Qui dois-je prévenir ? ». Sous le choc et dans la précipitation, il est en effet facile de commettre des erreurs. Des erreurs qui peuvent malheureusement nuire à la prise en charge du cambriolage. Voici les bons réflexes à adopter :

Appeler les policiers ou gendarmes.

Tout d’abord, dès que vous constatez un vol ou un acte de vandalisme à votre domicile, vous devez immédiatement prévenir le commissariat de police ou la brigade de gendarmerie de votre secteur en composant le 17.

C’est en effet la première chose à faire : informer les forces de l’ordre du lieu de l’infraction pour qu’elles puissent intervenir au plus vite. Toutefois, « si les voleurs sont encore sur place, ne prenez pas de risques inconsidérés, insiste le ministère de l’Intérieur. Privilégiez le recueil d’éléments d’identification (véhicule, langage, vêtements…) ».

Après avoir prévenu la police ou la gendarmerie, votre rôle, avant leur arrivée, est de préserver les indices. C’est pourquoi, il est conseillé de patienter à l’extérieur de votre logement, d’interdire l’accès aux lieux, ou si c’est impossible, de ne toucher à aucun meuble, porte ou fenêtre. En aucuns cas, vous ne devez donc commencer à ranger les objets déplacés ou cassés.

Faire opposition sur vos moyens de paiement.

N’oubliez pas de joindre votre banque afin de faire opposition sur vos moyens de paiement dérobés. Si votre agence est fermée, contactez alors les numéros d’urgences joignables à toute heure. Vous les trouverez dans votre espace client en ligne, sur l’application mobile de votre banque ou encore sur son site internet.

Les voleurs n’ont pas touché à vos chéquiers et à vos cartes bancaires ? Par prudence, il peut être judicieux de faire tout de même opposition, car il est possible qu’ils aient subtilisé quelques chèques de votre carnet ou pris en photos vos cartes bleues. A défaut, surveillez attentivement vos comptes les semaines qui suivent l’effraction. Et, en cas d’opérations douteuses, appelez immédiatement votre banque. La même prudence est requise si vos ordinateurs et smartphones depuis lesquels vous vous connectiez à vos comptes bancaires ont été volés.

Contacter un serrurier.

En attendant les services de police ou de gendarmerie, vous pouvez également prendre contact, si nécessaire, avec un serrurier et des entreprises de vente et de pose de portes et fenêtres. Objectif : sécuriser votre logement pour éviter toute nouvelle intrusion.

Avant toute intervention d’un professionnel, n’oubliez pas de prendre des photos et des vidéos des ouvertures abimées. Ces documents serviront à prouver l’effraction à votre assureur. Vous devez également conserver les factures des réparations afin d’obtenir leur prise en charge par votre compagnie d’assurances, si votre contrat prévoit leur remboursement.

Porter plainte à la gendarmerie ou au commissariat.

Vient ensuite le moment de porter plainte au commissariat ou en gendarmerie. Pour ce faire vous aurez besoin d’une pièce d’identité (carte d’identité ou passeport). Pour gagner du temps, vous pouvez utiliser la site internet « pré-plainte en ligne » du ministère de l’Intérieur.

Créé en 2008, il vous permet de choisir l’unité qui recevra votre dépôt de plainte, de préciser l’infraction visée et de renseigner vos coordonnées. En revanche, ce télé-service ne vous dispense aucunement de passer devant les forces de l’ordre. Mais il vous évite de faire la queue… A l’issue du formulaire en ligne, vous obtenez ainsi un rendez-vous pour venir signer votre plainte.

Relisez votre contrat d’assurance habitation.

Le dépôt de plainte est nécessaire pour activer la couverture vol et vandalisme éventuellement intégrée à votre assurance multirisques habitation. « Éventuellement », car les formules d’entrées de gamme des assureurs ne couvrent généralement pas ce risque.

Donc, en cas de doute, relisez attentivement votre contrat avant de contacter votre assureur. Cela vous permet aussi d’être au fait sur vos droits, l’indemnisation auquel vous pouvez prétendre ainsi que ses modalités de déclenchement.

En effet, pour prétendre à une indemnité, vous allez devoir démontrer que vous n’avez pas commis de négligence, que vous aviez bien verrouillé vos portes et fenêtres par exemple. Dans cette perspective, prendre en photo votre porte d’entrée défoncée et transmettre à votre compagnie d’assurance les clichés est une initiative bien venue.

Mais ce n’est pas tout, « certains contrats conditionnent la prise en charge à la présence de moyens de protection précis comme l’installation d’une serrure à 3 ou 4 points, de volets roulants ou encore d’une alarme », nous
rappelait récemment le comparateur internet MeilleureAssurance.

Prévenir votre assureur dans les 2 jours.

Après relecture attentive de votre contrat habitation, il ressort que vous êtes bel et bien couvert en cas de vol ou de vandalisme. Dans ce cas, vous devez agir rapidement. Vous avez en effet généralement que deux jours pour informer votre assureur à compter du moment où vous avez découvert le cambriolage ou sa tentative.

Vous pouvez le prévenir par téléphone ou messagerie électronique, mais vous ne pourrez pas faire l’impasse sur l’envoi d’une lettre recommandée papier ou dématérialisée.

Dans le détail, 48 heures c’est le délai minimal légal, prévu par l’article L113-2 du code des assurances. Votre compagnie d’assurance peut toutefois se montrer un peu plus tolérante. Le délai retenu est précisé dans votre police d’assurances.

Fournir un dossier complet à votre assurance.

Joignez à ce courrier une liste des objets qui vous ont été dérobés, même si elle n’est que provisoire. Mieux vaut être large et retirer a posteriori un bien retrouvé. Listez également et prenez en photos et vidéos les dégradations : traces d’effraction, fenêtres et autres parois vitrées brisées.

Pour appuyer votre déclaration, votre assureur vous demandera également de lui envoyer des photographies, des factures et des certificats d’achat des biens volés ou endommagés. Il peut aussi être judicieux de recueillir les témoignages éventuels de votre voisinage et de vos proches afin de prouver votre bonne foi tant concernant votre vigilance que sur les objets de valeur en votre possession. Bien sûr, vous devez aussi fournir à votre assureur
une copie du dépôt de plainte.

En savoir plus sur : https://www.cbanque.com/actu/75310/assurance-habitation-vol-et- cambriolage-les-bons-reflexes-quand-ca-arrive#GUgSa0sBChQVp5QA.99

SOURCE MONEYVOX, Marie-eve Frénay

SOURCE PHOTO : VERISURE

Rédigé par pandore

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