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Une vingtaine de gendarmes sont surveillés pour leur radicalisation, un nombre en augmentation

La Gendarmerie surveille une vingtaine de personnels pour leur radicalisation islamique ou d’extrême-droite.

Un chiffre dévoilé par le directeur général, Richard Lizurey, lors d’une audition au Sénat devant la commission des affaires étrangères et des forces armées.

Le patron des gendarmes s’est exprimé quelques jours après le périple meurtrier commis au cœur de la préfecture de police de Paris par Mickaël Harpon. “Personne n’est à l’abri”, regrette à ce sujet Richard Lizurey “ Aucun système n’apporte de garantie absolue.”

Richard Lizurey a précisé que ce nombre, en augmentation, était de dix il y a trois ans.

Le DGGN a déclaré qu’un travail était mené « toutes les semaines », sous la responsabilité de son chef de cabinet, permettant de « lister les sujets et les cas individuels ».

Un système de détection des comportements à risque a été mis en oeuvre au sein de la Gendarmerie en 2013, puis renforcé en 2015, La chaîne de remontée des “signaux faibles de radicalisation ou de changement de comportement” débute au groupement ou à la compagnie avant d’être analysée au bureau de lutte anti-terroriste (Blat).

En tout, depuis six ans, une vingtaine de personnels auraient été écartés de l’Arme après des soupçons de radicalisation.

19 policiers et administratifs suivis au titre de la radicalisation islamiste

Côté police, 19 fonctionnaires « actifs » et agents administratifs, sont actuellement surveillés par le groupe de suivi de la radicalisation dans la police nationale, créé au sein de l’Inspection générale de la police nationale (IGPN). Ce groupe de suivi spécialisé a été créé en 2015.

Le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner a réclamé des « signalements automatiques » afin que chaque alerte puisse être étudiée lorsque un fonctionnaire est visé par des soupçons de radicalisation.

Deux policiers soupçonnés de radicalisation ont d’ailleurs été désarmés après la tuerie à la préfecture

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Written by pandore

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