Avant l’ouverture officielle du Grenelle des violences conjugales, Emmanuel Macron s’est rendu au siège parisien du 3919, la plateforme téléphonique d’accueil des victimes de ces violences.
Le président de la République a alors assisté à un échange au téléphone entre une victime et un gendarme, lequel a refusé son assistance à la femme en détresse qui venait de porter plainte pour menaces contre son mari.
Elle voulait que le militaire la raccompagne chez elle, ce à quoi le gendarme a répondu que ce n’était pas dans ses attributions, « il faut un ordre d’huissier. Et ce n’est pas dans le code pénal ».
La gendarmerie nationale a annoncé l’ouverture d’une enquête interne après la prise en charge « défaillante » de cette femme menacée par son mari.
« Même si le contexte du cas évoqué doit être précisé, la prise en compte de cette victime en difficulté apparaît totalement défaillante », a réagi la direction générale de la gendarmerie nationale (DGGN).
Une enquête administrative a été ouverte et confiée à l’Inspection générale de la gendarmerie nationale (IGGN) « pour déterminer les circonstances de ce manquement », selon la gendarmerie nationale.