Le préjudice est estimé à près de 12.000 euros. Une automobiliste de trente ans a été interpellée, vendredi 26 mars, suspectée d’avoir fraudé 449 fois le péage entre Vienne, en Isère, et Valence, dans le département de la Drôme. La jeune femme, originaire d’un village près de Vienne, dans le Nord-Isère, a été interceptée par le peloton de gendarmerie d’autoroute de Valence.
L’automobiliste utilisait plusieurs techniques, détaille le quotidien régional : la technique du « petit train » qui consiste à suivre de très près le conducteur qui la précède au péage pour passer la barrière, celle consistant à appeler au guichet en disant qu’elle n’avait pas de quoi payer ou encore le passage en force de la barrière. Un petit manège repéré depuis juin 2019 par la société d’auroroute qui a finalement décidé de déposer plainte contre l’automobiliste qui a été interpellée après pas moins de 449 fraudes !
Une amende multipliée par deux
Les autorités ont expliqué que la conductrice, âgée de 36 ans, était sous l’emprise de stupéfiants, cocaïne et héroïne, lors de son contrôle dans la matinée. La jeune femme souffre en effet de graves problèmes d’addiction et aurait tout reconnu face aux questions des policiers. Elle a expliqué faire des allers-retours à Valence pour s’approvisionner en drogue. La contrevenante doit comparaître au mois de juillet pour s’expliquer.
Les fraudes pour éviter de payer les trajets sur l’autoroute ne sont pas rares. Le gouvernement a d’ailleurs décidé de sévir. Depuis le jeudi 18 mars, l’amende pour les personnes fraudant, sera beaucoup plus lourde. Ainsi désormais, si un conducteur ne paye pas un péage comportant une barrière, il recevra dans un premier temps un courrier pour régler le montant du trajet d’autoroute non acquitté et les frais de dossier (de 90 euros). S’il ne paye pas dans les deux mois, une amende de 375 euros lui sera alors adressée. Pour les récidivistes, la facture pourrait être encore plus salée : jusqu’à 7.500 euros au bout de cinq infractions.
SOURCE : CAPITAL/ LE Dauphiné Libéré