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Un suspect a été interpellé dimanche sur un site de la SNCF, près de Rouen, à Oissel en Seine-Maritime. Une arrestation importante trois jours après les multiples actes de sabotage qui ont visé les lignes TGV Atlantique, Nord et Est. Il est trop tôt pour savoir si cet homme est impliqué ou pas.
Le suspect est un militant de l’ultragauche âgé de 28 ans. Les gendarmes sont allés de découverte en découverte dans son véhicule : des pinces coupantes, un jeu de clés universelles et… les clés d’accès à des locaux techniques de la SNCF. Ils ont aussi retrouvé le livre de Romain Huët « Le vertige de l’émeute : de la Zad aux Gilets jaunes ».
L’homme a été placé en garde à vue à Rouen depuis son interpellation.
Sabotage très précis et ciblé
Dans « Télématin » sur France 2 ce matin, Gérald Darmanin avait indiqué que les enquêteurs avaient « identifié un certain nombre de profils qui auraient pu commettre » les sabotages contre les lignes de TGV et a précisé que c’était « le mode traditionnel d’action de l’ultragauche ». « La question est de savoir s’ils ont été manipulés ou est-ce que c’est pour leur propre compte », a-t-il ajouté. Le ministre de l’Intérieur démissionnaire a décrit les actes de sabotage comme « des sabotages volontaires, très précis, extrêmement bien ciblés ».
Sabotage de réseaux de fibre optique
Des sabotages nocturnes touchant les réseaux de fibre optique de plusieurs opérateurs français ont été commis dans la nuit de dimanche à lundi dans six départements. Paris, cœur des Jeux olympiques n’est pas touché, a ajouté la même source, en précisant que les départements concernés sont les Bouches-du-Rhône, l’Aude, l’Oise, l’Hérault, la Meuse et la Drôme.
« Des dégradations commises dans plusieurs départements cette nuit ont affecté nos opérateurs de télécommunications », explique sur X ce lundi matin la secrétaire d’État chargée du Numérique Marina Ferrari, qui condamne « avec la plus grande fermeté ces actes lâches et irresponsables.»
Source : LA DEPÊCHE
