Mercredi 21 février, un incident tragique s’est produit dans la commune des Arcs, dans le Var, impliquant un gendarme ayant mortellement blessé un homme armé d’un couteau lors d’une intervention à son domicile. L’intervention du militaire faisait suite à des faits d’outrage envers la police municipale, déclenchant l’intervention du PSIG, le peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie nationale.
La police municipale avait sollicité l’intervention des gendarmes en raison d’outrages envers des agents dépositaires de l’autorité publique. L’homme visé par cette intervention était connu pour ses antécédents judiciaires et était potentiellement sujet à des troubles mentaux. À leur arrivée au domicile de l’individu, les gendarmes ont été confrontés à une situation périlleuse lorsque celui-ci aurait jeté un produit inflammable sous sa porte, mettant en danger les parties communes de l’immeuble.
L’IGGN saisie
Craignant pour la sécurité des riverains, les gendarmes ont forcé l’entrée du domicile, moment au cours duquel le suspect se serait précipité sur eux armé d’un couteau. Face à cette menace, l’un des gendarmes a ouvert le feu avec son arme de service, causant des blessures mortelles à l’agresseur. Suite à cet événement, une enquête de flagrance pour « homicide volontaire par personne dépositaire de l’autorité publique » a été ouverte par le parquet de Draguignan.
Pour faire la lumière sur les circonstances de l’intervention des gendarmes et l’utilisation de l’arme à feu par le gendarme en question, l’inspection générale de la gendarmerie nationale (IGGN) a été saisie. Cette instance aura pour mission de déterminer les conditions entourant l’intervention et de faire la lumière sur les détails de l’utilisation de l’arme par le tireur. Parallèlement, la section de recherches de Marseille devra se pencher sur les faits initiaux ayant justifié l’intervention des forces de l’ordre, selon les précisions du communiqué du procureur de la république.