Le militaire aurait été victime d’un malaise dans son logement de fonction. Une enquête pour déterminer les circonstances de ce décès est en cours.
« Je suis bouleversé », déclare le préfet Dominique Dufour, pour qui le lieutenant-colonel Bichon était « un homme d’une grande droiture ».
Une pluie d’hommages. Depuis ce samedi 11 janvier et l’annonce du décès de l’officier de gendarmerie, commandant en second du groupement de gendarmerie des Hautes-Alpes, des centaines de personnes, gendarmes ou non, apporte leur soutien à la famille du militaire dans cette épreuve.
« Un homme d’une grande droiture, totalement dédié à la mission difficile qui lui était confiée. Je suis bouleversé », témoigne Dominique Dufour, le préfet des Hautes-Alpes. « Mes sincères condoléances vont à son épouse, à sa famille et au groupement de gendarmerie des Hautes Alpes, qui pleure ce soir un grand serviteur de l’Etat, un chef, un ami », conclut le préfet qui aura travaillé près d’un an avec Pierre Bichon.
« Pierre, tu nous manques déjà »
Émotion partagée par Marcel Cannat, le président du SDIS 05, également maire de Réotier: « La grande famille des pompiers s’associe à celle de la gendarmerie qui pleure. »
Et de poursuivre, plus personnellement: « Il ne fallait pas longtemps pour que le courant passe vite entre nous, au départ on pouvait dire qu’il impressionnait et rapidement après une discussion on trouvait un homme sympathique qui aimait les relations humaines et franches. Pierre tu nous manques déjà et tu vas créer un grand vide dans la maison Gendarmerie des Hautes-Alpes. »
Des parlementaires, à l’instar de la députée Valérie Rossi ou encore le sénateur Jean-Michel Arnaud tiennent eux aussi à partager « leurs condoléances à la famille de Pierre Bichon et à la Gendarmerie des Hautes-Alpes ».
« Un sacré militaire »
Sur les réseaux sociaux, ce sont également des centaines de témoignages, de militaires ou de civils qui ont croisé la route du gendarme Bichon. « Pour avoir été sous ses ordres quand il commandait l’EDSR de Marseille, Pierrot a marqué son passage. Il était près de ses hommes, il aimait le terrain, toujours présent sur les grosses opérations. Un sacré militaire », écrit par exemple Frédéric, un militaire qui a travaillé avec Pierre Bichon.
« Tant de souvenirs communs à Limoges où il fut un de mes chefs. Charismatique, engagé et tellement solide face à l’adversité. Un officier opérationnel, courageux et d’une grande franchise », poursuit Laurent, un autre militaire.
« Quelle triste nouvelle! Je garde de Pierre Bichon l’image d’un officier de gendarmerie totalement engagé dans sa mission et sur lequel on pouvait compter », conclut Florence Ghilbert-Bezard, sous-préfète de l’arrondissement de Cayenne en Guyane.
Pierre Bichon avait 54 ans. Marié, il était le père de trois enfants. Il est décédé vendredi soir après son service. Il a été retrouvé sans vie dans son logement de fonction à Gap. Le militaire, réputé pour sa franchise et son sens profond de l’engagement auprès de ses équipes, aurait été victime d’un malaise.
Source : BFM