Les gendarmes n’ont « jamais abandonné la recherche de la vérité » a souligné le colonel Lionel James, commandant de la section de recherche de la gendarmerie de Grenoble, en charge de l’enquête depuis le début.
A l’époque Marian Marinescu, 72 ans, a été mis en examen et incarcéré pour l’assassinat de sa femme, Michèle Chabert âgée de 42 ans, et de sa fille, Christine, retrouvées égorgées dans un pavillon de banlieue à Sassenage, près de Grenoble et ce avant d’être libéré, faute de preuves avec l’alibi d’un voyage en Roumanie avec son fils au moment du crime. Les faits ont eu lieu le 7 janvier 1993.
L’ADN de traces de sperme retrouvées sur le pantalon de sa fille âgée alors de 13 ans, avait permis l’identification de son père que ce solide alibi avait, depuis près de 3 décennies, préservé de toute poursuite.
Après une énième relecture du dossier, début 2021, le laboratoire de recherches criminelles de la gendarmerie » mettait en évidence les fameuses taches, sans aucune contestations possibles précise le procureur de la République de Grenoble.
Placé en garde à vue, Marian Marinescu a dit aux enquêteurs « qu’en supposant que ce soit lui, il n’a aucun souvenir d’avoir commis les faits » résume le procureur.
Source : Le Parisien