Un délinquant de 38 ans particulièrement déterminé a échappé aux gendarmes dans l’Eure après avoir embouti leur véhicule. Mais il a été interpellé au bout de treize jours dans l’Orne.
À Fontaine-l’Abbé, le 26 avril dernier, vers 21 h, une patrouille du Peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie (Psig) de Bernay tente d’intercepter un véhicule après avoir reçu un signalement pour trafic de stupéfiants. Alors qu’ils font barrage au véhicule venant face à eux, les militaires sont percutés, sans avoir été blessés.
Fausse immatriculation
Le véhicule repart alors en direction de Nassandres-sur-Risle après avoir fait un tête-à-queue. Le numéro d’immatriculation relevé par les gendarmes se révèle faux. Mais suite à ses investigations, la brigade de recherches de la gendarmerie de Bernay réussi à identifier le conducteur du véhicule qui est repéré dans un village isolé de l’Orne.
« Cet individu, âgé de 38 ans, est considéré comme déterminé, dangereux et susceptible d’être armé », précise le lieutenant David Malherbet, de la compagnie de brigade de gendarmerie de Bernay.
Gendarmes assistés d’un drône
Après avoir « logé » le délinquant, une opération a été conjointement menée vendredi 8 mai 2020, à 6 h, associant la brigade de recherches et le Psig de Bernay, le Peloton spécialisé de protection de la gendarmerie (PSPG) de la centrale nucléaire de Paluel (76), renforcés par une brigade canine et un drone. En tout, une quarantaine de gendarmes sont mobilisés pour procéder à l’interpellation de l’homme recherché.
Des armes et de la drogue retrouvés chez lui
Placé en garde à vue, l’homme chez qui les gendarmes ont retrouvé un fusil à pompe, un gilet pare-balles et une petite quantité de cannabis, a été déféré devant la justice.
Jugé mardi 12 mai 2020 en comparution immédiate pour usage et revente de stupéfiants, défaut de permis de conduire, usage de fausse plaque d’immatriculation, refus d’obtempérer et mise en danger d’agents de la force publique, il a été condamné à deux mois de prison ferme par le tribunal correctionnel d’Évreux. Il a dans la foulée été écroué à la maison d’arrêt.
Le récidiviste devra, en outre, purger une peine de quatre mois de prison précédemment prononcée par défaut.
Source : Paris Normandie