en

Un arsenal d’armes illégales saisi. Parmi celles-ci, un pistolet historique

Parmi les armes saisies un grand nombre d'armes longues et ce pistolet orné de dessins et d'écritures dorées. Une arme offerte en 1932 au premier président de la IIe République d’Espagne (1931-1936), Niceto Alcala Zamora, qui, à la suite du déclenchement de la guerre civile espagnole, s'est exilé et a résidé en France entre 1936 et 1941.

Après une enquête de six mois, les gendarmes de la Section de recherches de Paris ont saisi un arsenal d’armes illégales en Seine-et-Marne, parmi lesquelles figurait un pistolet historique. Cette arme exceptionnelle, ornée de gravures dorées, avait été offerte en 1932 à Niceto Alcalá Zamora, premier président de la IIe République espagnole (1931-1936). Exilé en France après le déclenchement de la guerre civile espagnole en 1936, Alcalá Zamora avait résidé dans l’Hexagone jusqu’en 1941 avant de partir en Argentine, où il est décédé en 1949.

Les faits

Tout débute en juin 2024, lorsque la Guardia Civil espagnole alerte les autorités françaises sur la présence possible de ce pistolet en Seine-et-Marne. Une enquête est alors ouverte par le tribunal judiciaire de Meaux et confiée à la Section de recherches de Paris. Les investigations permettent d’identifier quatre suspects, des collectionneurs passionnés d’armes ou habitués des stands de tir et du milieu de la chasse. Les perquisitions menées ce mardi 7 janvier aboutissent à une saisie spectaculaire : 25 armes longues, un pistolet-mitrailleur STEN, 11 armes de poing non déclarées et plus de 3 000 munitions stockées dans des caisses métalliques.

Parmi cet arsenal, le pistolet historique espagnol occupe une place centrale. Offert à Alcalá Zamora en reconnaissance de son rôle à la tête de la jeune république espagnole, il constitue une pièce de collection rare et symbolique. Sa découverte met en lumière l’importance de la coopération internationale entre la Guardia Civil et la gendarmerie française, qui a permis de résoudre une affaire mêlant patrimoine historique et détention illégale d’armes.

Les quatre suspects interpellés ont été placés en garde à vue avant d’être convoqués devant la justice en avril prochain. Cette opération démontre l’efficacité des gendarmes dans la lutte contre la détention illégale d’armes et souligne les enjeux liés à la préservation du patrimoine historique, même lorsqu’il se trouve mêlé à des activités illicites.

Rédigé par pandore

Laisser un commentaire

Soupçons de corruption : Une enquête cible un service du ministère de l’Intérieur et un général de gendarmerie suspendu

La belle histoire : Pandora, une chienne maltraitée en passe d’intégrer la gendarmerie