Vaste opération judiciaire dans le Grand Ouest
Depuis déjà plusieurs mois, sous l’égide du parquet de Rouen, une enquête concernant un trafic de stupéfiants était menée par les Sections de recherches (S.R.) de Rouen, d’Orléans et de Poitiers, ainsi que par le Groupe interministériel de recherches (GIR) de Rouen. Le 17 août dernier, une vaste opération judiciaire a conduit à l’interpellation de six personnes et à la saisie de 65 kg d’héroïne.
2 frères dans le collimateur des gendarmes
En mars dernier, alors que les Français s’apprêtent à se confiner, le parquet de Rouen ouvre une information judiciaire concernant un trafic portant sur des quantités importantes d’héroïne. Les premières investigations, menées par les Sections de recherches (S.R.) de Rouen, d’Orléans et de Poitiers, ainsi que par le Groupe interministériel de recherches (GIR) de Rouen, laissent entrevoir que deux frères agiraient dans le secteur de Rouen, Saint-Étienne-du-Rouvray, Tours et Poitiers.
Dans le même temps, les gendarmes du Centre de lutte contre les criminalités numériques (C3N) enquêtent sur un réseau crypté de téléphonie utilisé par des groupes criminels européens.
Une heureuse coïncidence puisque, dans ce cadre, ils parviennent à fournir aux enquêteurs des éléments de preuve concernant l’un des principaux acteurs du trafic !
70 gendarmes mobilisés
Le 17 août au matin, une vaste opération est lancée dans l’ouest de la France, mobilisant 70 gendarmes. Au total six personnes sont interpellées à Tours, Joué-les-Tours (37), Buzançais (36), Brionne (27) et Parcoul-Chenaud (24). Par ailleurs, dans un véhicule stationné à Poitiers, les enquêteurs découvrent plus de 65 kg d’héroïne placés dans une cache aménagée !
Les perquisitions réalisées permettent également la saisie de près de 58 000 euros, huit véhicules et deux scooters, trois armes de poing avec leurs munitions, une presse artisanale pour compacter la drogue et différents objets de luxe.
À l’issue des gardes à vue, quatre individus sont finalement mis en examen. Les trois hommes, âgés de 20 à 40 ans, sont placés en détention provisoire, tandis que la femme d’une vingtaine d’années reste sous contrôle judiciaire en attendant le jugement.
Source : Gendarmerie Nationale