Le département de l’Oise a récemment été le théâtre d’une affaire de violence conjugale. Une femme de 36 ans a décidé de déposer une plainte au commissariat de Lacroix-Saint-Ouen pour signaler les menaces répétées et de plus en plus violentes que son mari lui faisait subir.
Cependant, les choses ont pris une tournure encore plus dramatique lorsqu’elle a reçu un appel de son mari alors qu’elle était en train de déposer sa plainte. Ce dernier l’a menacée de mort, sachant pertinemment qu’elle se trouvait au commissariat. Heureusement, une gendarme présente a réussi à prendre le téléphone et à tenter de le calmer, mais cela n’a pas suffi à empêcher le mari violent de continuer ses menaces.
Face à la violence des propos, les gendarmes ont décidé de localiser l’homme et ont réussi à l’interpeller chez sa sœur le lendemain. Placé en garde à vue, il a reconnu les faits qui lui étaient reprochés. Il a finalement été jugé en comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC) auprès du procureur de la République et a été condamné à dix mois de prison, dont quatre fermes sous bracelet électronique. Il devra également suivre des soins psychologiques et a l’interdiction formelle de reprendre contact avec sa victime.
Cette affaire souligne une nouvelle fois la nécessité de prendre au sérieux les violences conjugales et les menaces qui y sont associées. Les gendarmes ont agi de manière exemplaire en prenant en compte les craintes et les peurs de la victime et en prenant des mesures pour protéger sa sécurité.