Cinq de ses collègues du poste de la Garde républicaine basé à Saint-Arnoult près de Deauville l’accusaient d’avoir maltraité des chevaux. Les faits reprochés s’étalaient sur la période d’août 2022 à février 2023.
Dans sa décision rendue ce mardi 5 décembre, le tribunal de Lisieux a estimé que les témoignages de ses collègues n’étaient « pas assez précis et révélateurs de violences ». Le tribunal a également regretté que des inspecteurs en santé publique n’aient pas été dépêchés sur place dans cette affaire. Il a en revanche relevé que « le prévenu avait suffisamment établi les bons soins qu’il prodiguait aux animaux sur la base de nombreux témoignages ». Témoignages qui ne figuraient pas dans la procédure, mais que son avocat avait relayé lors de l’audience.
Condamné pour violence
Ce sous-officier de 41 ans a en revanche été condamné pour violence, en l’occurrence une claque sur les fesses infligée à une collègue. Cette dernière n’avait pas porté plainte, mais s’était déplacée pour assister à l’audience le 7 novembre 2023. Elle y avait maintenu ses accusations et s’était constituée partie civile. Le prévenu a été condamné à une amende de 600 euros entièrement assortie du sursis.
SOURCE : FRANCE BLEU NORMANDIE / image d’illustration