Une nouvelle opération contre l’insécurité, l’immigration irrégulière et l’habitat insalubre a été lancée ce jour, mardi 16 avril, à Mayotte, un an après le début d’une première intervention baptisée « Wuambushu».
Quelque 1 700 gendarmes, policiers et militaires doivent être engagés pour cette opération, baptisée « Mayotte place nette » et qui doit durer 11 semaines. Dans le 101e département français – et le plus pauvre – une « centaine de renforts spécialisés […], notamment des policiers aux frontières et des officiers de police judiciaire […] vont nous aider à mener ce travail de précision », a souligné le ministère à l’AFP, l’Agence France Presse.
« On a 60 individus particulièrement recherchés et un objectif de 1 300 cases à détruire, soit deux fois plus que ce qu’a permis de faire Wuambushu 1 », a-t-il ajouté. Une enveloppe de cinq millions d’euros a été débloquée pour l’hébergement d’urgence des migrants interpellés dans le cadre de l’opération.
Recrudescence de la violence ces derniers jours
Ces derniers jours ont été marqués par une recrudescence des violences à Mayotte, où les caillassages des automobilistes sont quotidiens, tout comme les affrontements entre bandes de jeunes de villages rivaux. L’entreprise gestionnaire du réseau de transport scolaire a notamment évoqué un « record » de caillassages la semaine dernière.
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