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Un an après la sortie de route d’une Alpine A110 Gendarmerie sur l’A4, un deuxième véhicule d’une équipe rapide d’intervention (ERI) a été victime d’un accident. Au cours d’une mission, le coupé a terminé sa route contre un rail de sécurité sur l’A36, sans faire de blessés.
Il est environ 17 h, ce lundi 30 octobre 2023, quand des automobilistes circulant sur l’autoroute A36 près de Besançon ont assisté à un accident. Ce dernier n’a impliqué qu’un seul véhicule : une Alpine A110 de la gendarmerie en provenance de l’équipe rapide d’intervention (ERI) du Doubs. Le coupé tricolore de 252 ch a terminé sa course dans le rail de sécurité. Par chance, « les dégâts sont uniquement matériels », a confié le commandant du groupement de gendarmerie départemental du Doubs, Lionel James, à nos confrères de L’Est républicain.
Les faits sont survenus lors d’une course-poursuite avec un automobiliste en grand excès de vitesse, dans des conditions météo très délicates.
Un épisode rare mais pas inédit
C’est donc la deuxième fois que l’une des A110 de la gendarmerie est accidentée. En juillet 2022, soit quelques mois à peine après son arrivée en parc, un exemplaire rattaché au peloton de Verdun avait fini sa course sur le toit dans un champ. En août 2022, c’est une Mégane 3 RS qui s’était retrouvée dans le fossé, faisant pour unique blessée la passagère. Le véhicule provenait aussi de la brigade motorisée d’École-Valentin, dans le Doubs. En mai 2016 un autre exemplaire de Mégane RS, appartenant à l’unité d’Avranches (Manche), avait terminé sa course sur le toit sans faire de blessés. Sans oublier l’impressionnant crash de la Subaru WRX en 2006 sur l’autoroute A7.
Si ces sorties de route alimentent la rubrique des faits divers, leur nombre reste relativement faible au regard des rotations et kilomètres effectués par les pilotes. Rappelons que seuls 132 militaires détiennent une qualification pour prendre le volant de ces véhicules. Leur recrutement et leur formation font l’objet de critères et exercices très stricts. Tous les gendarmes ne peuvent prétendre au titre de « pilote véhicule rapide d’intervention ». Et ceux qui le sont sont réévalués tous les six mois.
SOURCE : L’ARGUS
