Le journal d’information et de défense des personnels de la Gendarmerie , »Le Pandore et la Gendarmerie « , journal indépendant, vous informe avoir organisé une rencontre entre Madame Delphine Caizergues et Monsieur le Député de l’Essonne, Nicolas Dupont-Aignan au sujet de son fils, gendarme d’active de son état jusqu’à sa disparition sur l’île de la Réunion en Juin 2017 et qui a été déclaré mort à la demande expresse de la Gendarmerie en Février 2018 ( accordée par le procureur en juin 2018 ).
Alors que le corps de Mathieu Caizergues reste introuvable et que l’audition des deux autres personnes qui l’accompagnaient restent la seule démarche connue de la famille sur les actions menées par la justice, celle-ci s’inquiète de ne pas avoir plus d’informations, constate à regret un manque de considération des autorités, de voir des avancées matérielles sur le sujet, ou même, reconnait ne pas comprendre que de nouvelles recherches ne soient pas effectuées par la Gendarmerie au sujet de la disparition de Mathieu Caizergues, quand de nouveaux témoignages se manifestent et qu’elle soit obligée par elle-même de les effectuer à ses propres frais ou investigations.
A ce jour, toutes les sollicitations auprès de la Gendarmerie ou de l’administration (Intérieur ou Défense) restées sans réponse. Ce manque de considération a été pris en compte par M. Le Député Nicolas Dupont-Aignan et qui à cette occasion, lui a promis de mettre en lumière son histoire, pour l’aider dans ses démarches.
A la suite de cette rencontre et des informations nombreuses qui ont été échangées , M. Le Député Nicolas Dupont-Aignan a pris la décision d’adresser une question officielle à l’attention de la Ministre de la Défense et qui vient d’être promulguée au journal officiel ce jour :
M. Nicolas Dupont-Aignan appelle l’attention de Mme la ministre des armées sur le cas du gendarme Mathieu Caizergues, disparu dans des conditions non élucidées le 23 juin 2017 sur l’île de la Réunion. Ce militaire de 24 ans, détaché en qualité de gendarme mobile, en renfort de la
brigade de gendarmerie de la Possession, a disparu alors qu’il effectuait une randonnée entre Roche-Plate et le Maïdo avec deux compagnons. Le parquet de Saint-Denis a ouvert, fin 2017, une information judiciaire pour non-assistance à personne en danger à l’encontre des deux randonneurs qui l’accompagnaient. Mais l’enquête pourrait désormais s’orienter vers leur mise en examen pour homicide involontaire par imprudence ou négligence puisque, contre toute attente, le 22 juin 2018, la gendarmerie a déclaré Mathieu Caizergues officiellement décédé, malgré l’absence de corps. Les parents du jeune militaire ne peuvent faire leur deuil tant qu’ils n’auront pas de réponse à ces deux questions : pourquoi les recherches pour retrouver leur fils dans ce secteur escarpé ont-elles si rapidement été abandonnées ? Pourquoi a-t-il été déclaré mort un an jour pour jour après sa disparition sans l’avis ou le consentement préalable de la famille ? En dehors de l’émotion légitime que suscite chez tout un chacun la disparition non élucidée d’un proche, et en particulier d’un enfant, on est en droit de s’interroger sur l’attitude de la gendarmerie nationale qui ne semble pas avoir assumé correctement ses responsabilités hiérarchiques vis-à-vis de cette jeune recrue, en mission opérationnelle pour le compte de la Nation. C’est pourquoi il lui demande si elle est disposée à faire procéder à une enquête interne auprès des services de la gendarmerie pour faire toute la lumière sur cette affaire.
Delphine Caizergues en attente d’une réaction à présent.