L’autopsie pratiquée sur le corps a conclu à une mort par noyade avec l’intervention d’un tiers. Le procureur adjoint Boris Duffau a précisé que « de multiples ecchymoses internes ont été retrouvées sur le corps de la victime ». Et notamment une « pression sur les épaules » serait étudiée.
À ce stade, « aucune trace de violence sexuelle n’a été constatée », mais « il n’est pas pour autant possible à ce stade de l’enquête d’écarter cette hypothèse ».
De nombreux gendarmes se sont rapidement déployés sur les lieux dès les premières heures de l’enquête dans le but de « collecter vite le maximum de traces » comme l’avait expliqué à BFMTV François Daoust, ancien chef de l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale, car « le dépérissement des preuves avec la météo risquait de s’accélérer ».
Les gendarmes de la section de recherche (SR) de Grenoble tentent de reconstituer avec exactitude le parcours effectué par la jeune fille.
Les enquêteurs supposent qu’elle a emprunté une petite route à quelques mètres du domicile familiale, comme le rapporte Le Parisien. Et c’est sur cette route que le chien de la police, un Saint-Hubert a marqué une pause devant un conteneur à poubelle.
Ce conteneur a donc été réquisitionné pour être analysé ainsi que l’intégralité de son contenu par les enquêteurs scientifiques.
D’autres indices ont également été prélevés aux abords de la scène du crime : le sac à main de la jeune fille, ses vêtements mais aussi ses chaussures.
Par ailleurs, les enregistrements de la vidéosurveillance ont été réquisitionnés avant d’être analysés.
Une fois passé entre les mains des experts scientifiques, les conclusions risquent de faire émerger des pistes concrètes, mais pour l’heure les forces de l’ordre en charge de l’affaire préfèrent rester discrets sur l’avancement de l’enquête.
Appel à témoins
La gendarmerie de l’Isère a lancé il y a quelques jours un appel à témoins et mis en place d’un numéro vert, le 0 800 200 142. Elle espère là aussi en plus de l’enquête de voisinage, trouver de nouvelles pistes grâce à des témoins.
Le corps de Victorine DARTOIS, 18 ans, a été retrouvé à proximité de l’étang de St Bonnet (38). Elle avait disparu le samedi 26/09 vers 19H alors qu’elle rentrait à pied à Villefontaine (38).
Si vous disposez d’éléments merci de contacter les au n° vert suivant :
0 800 200 14
Une marche blanche en hommage à Victorine a réuni 5 800 personnes ce dimanche 4 octobre à Villefontaine en Isère. Son frère a pris la parole à la fin de la marche. Romane, l’une de ses soeurs, avait demandé sur Facebook aux participants de porter un haut blanc « signe de paix ».
Source Midi Libre