De nouvelles violences ont eu lieu dans plusieurs villes, dans la nuit du jeudi 29 au vendredi 30 juin, en réaction à la mort de Nahel. Les forces de l’ordre ont procédé à 667 interpellations dans toute la France, a annoncé le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, sur Twitter.
Des dégradations dans plusieurs villes. Des heurts ont également eu lieu à Nantes (Loire-Atlantique), où de nombreuses voitures ont été brûlées et un supermarché attaqué à la voiture bélier ; à Pau (Pyrénées-Atlantiques), où un commissariat a été visé par un cocktail Molotov, où encore à Roubaix (Nord). En Ile-de-France, l’épicentre des heurts se trouvait à Nanterre (Hauts-de-Seine). Une agence bancaire a été incendiée, et des bâtiments publics, des écoles ainsi qu’un centre des impôts ont été dégradés, selon les informations de France Bleu.
Des couvre-feux en Ile-de-France. Face au risque de violences, plusieurs communes de région parisienne ont mis des couvre-feux en place, notamment à Clamart (Hauts-de-Seine), Neuilly-sur-Marne (Seine-Saint-Denis) et à Savigny-le-Temple (Seine-et-Marne). Ces mesures seront en vigueur jusqu’au lundi 3 juillet, précise France Bleu Paris.
Le policier mis en cause placé en détention provisoire. Le fonctionnaire auteur du tir qui a tué Nahel a été mis en examen pour homicide volontaire et placé en détention provisoire, jeudi. Son avocat a annoncé qu’il allait faire appel de sa mise en examen.
Une nouvelle cellule de crise vendredi. Emmanuel Macron va présider une nouvelle cellule interministérielle de crise à 13 heures à Paris, a annoncé l’Elysée. Le chef de l’Etat, qui se trouve à Bruxelles pour un sommet européen, pourrait devoir écourter sa visite, si les discussions avec ses homologues ne sont pas terminées.
Source : France Info