Des centaines de personnes ont commencé à arriver au premier jour du « village de l’eau », en périphérie de Melle, dans les Deux-Sèvres. Première partie de la mobilisation anti-bassines, avec des forces de l’ordre présentes en nombre aux abords du site pour contrôler les participants.
Le « village de l’eau » a débuté mardi 16 juillet en périphérie de Melle, dans les Deux-Sèvres. Acte 1 de la mobilisation anti-bassines. Des milliers de personnes sont attendues jusqu’à dimanche, jusqu’à 6.000 en simultané. Ce « village de l’eau » est installé à la ferme de la Genellerie, un site communal de 10 hectares, le long de la vallée de l’Argentière.
Ce démarrage se fait sous haute surveillance. Les gendarmes contrôlent les accès à quelques centaines de mètres du site. Les forces de l’ordre inspectent les coffres de voiture, l’intérieur des sacs et les identités.
Les barrages et les contrôles policiers bloquent l’arrivée sur site de matériels destinés à assurer la logistique.
La Coordination rurale annonce une contre-manifestation à Melle
La Coordination rurale appelle au rassemblement vendredi 19 juillet à Melle pour « une manifestation pacifique et déterminée ».
La Coordination rurale prône “ une manifestation pacifique et déterminée face à la constitution d’un rassemblement où sont attendues des milliers de personnes au milieu desquelles se trouveront de nombreux black blocs qui viennent pour détruire, agresser ”.
Et le syndicat agricole de poursuivre : «“ Nous connaissons malheureusement trop bien le modus operandi des groupuscules écologistes comme les Soulèvements de la Terre, Extinction rebellion, Attac et Bassines non merci ! dont la volonté pourrait être de détruire les biens agricoles et de porter atteinte aux exploitations d’agriculteurs intègres ”.
« Nulle organisation ne peut s’autoriser à se faire justice »
Source : France bleu