Enlevée mardi 13 avril, la petite fille de 8 ans a été retrouvée ce dimanche matin 18 avril à 10h45 en Suisse, à Sainte-Croix, accompagnée de sa mère.
Sur le territoire suisse, Mia va être prise en charge par la protection judiciaire de la jeunesse pour être ramenée chez sa grand-mère, indique le procureur de la République de Nancy François Pérain.
Sa mère a, elle, été placée en garde à vue par les autorités cantonales, en Suisse. Un mandat d’arrêt européen sera « délivré dans les meilleurs délais », a-t-il indiqué.
« Les investigations ont permis de déterminer que Lola Montemaggi, la mère de Mia, avait passé une première nuit en Suisse, dans un hôtel à Estavyer Le Lac, avant d’être hébergée par une femme à Neufchâtel avant d’être déposée à cet immeuble squatté à Sainte-Croix ».
Le procureur indique que les autorités françaises et suisses travaillent à retracer le parcours de la fugitive en Suisse. À ce sujet, il précise que d’autres interpellations pourraient être faites.
« Près de 200 gendarmes » sont intervenus dans cette enquête.
Le Garde des Sceaux, Eric Dupont-Moretti s’est « réjouit que la petite Mia ait été retrouvée saine et sauve ».
Je me réjouis que la petite Mia recherchée depuis le 13 avril ait été retrouvée saine et sauve grâce à la mobilisation générale des magistrats du parquet d’Épinal et de la JIRS de Nancy, des gendarmes et de l’ensemble des services mobilisés en Suisse.
Un grand bravo à tous !
Cinq hommes interpellés
Quatre hommes sont suspectés d’avoir enlevé Mia, par ruse et sans violence, alors qu’elle était hébergée chez sa grand-mère maternelle, désignée depuis janvier « tiers de confiance » par la justice, dans le village des Poulières, à une trentaine de kilomètres d’Épinal.
Les ravisseurs présumés ont affirmé avoir agi à la demande de la mère de l’enfant, Lola Montemaggi, 28 ans, qui voulait récupérer sa fille, dont elle n’avait plus la garde.
À ce jour, cinq hommes ont été interpellés dans le cadre de l’enquête. Ils doivent être présentés ce dimanche à un juge d’instruction de Nancy en vue de leur mise en examen.
SOURCE : LA DEPECHE.fr