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Un homme âgé de 44 ans comparaissait le 9 décembre devant le tribunal correctionnel de Val-de-Briey (Meurthe-et-Moselle) pour des violences volontaires sur personnes dépositaires de l’autorité publique. Il a écopé de huit mois de prison avec sursis et devra indemniser trois gendarmes.
Tout a débuté le 5 décembre dans la soirée, lorsque le quadragénaire alcoolisé est sorti d’un bar de Jarny. En traversant la chaussée sans précaution, il a failli être percuté par une voiture… de gendarmerie. Les militaires ont donc décidé de le contrôler pour éviter qu’il ne cause un accident.
Invité par les trois gendarmes à décliner son identité, il leur a affirmé s’appeler Mireille Mathieu. Lorsqu’ils ont voulu le faire souffler dans un éthylotest, l’homme s’est allumé un cigarillo. Immédiatement, un gendarme le lui a retiré, ce qui a mis le quadragénaire hors de lui.
En réponse il lui a porté un violent coup de tête en plein visage et a enchaîné les insultes, avant de se faire interpeller. Blessé au nez, le gendarme s’est vu délivrer quatre jours d’Incapacité totale de travail (ITT). L’agresseur a été placé en garde à vue. Il présentait une alcoolémie de 1,44 g d’alcool par litre de sang.
Face au juge, le prévenu – déjà condamné pour conduite sous empire d’un état alcoolique et outrages – a tenté de se justifier. Il a évoqué sa « journée très fatigante » pour expliquer sa consommation d’alcool.
En plus de huit mois de prison avec sursis, il devra verser 500 euros à la victime du coup de tête et 250 euros à chacun des deux autres gendarmes. Il s’est également vu notifier une obligation de soins et une interdiction de fréquenter les débits de boissons.
Source : Le Républicain lorrain.
Photo : Le Républicain lorrain/RL/Julio PELAEZ
