Une perquisition a été menée en Gironde, dimanche 13 octobre, sur le campement des opposants à la future ligne ferroviaire à grande vitesse après le saccage samedi après-midi d’un véhicule de gendarmerie par des manifestants cagoulés. Des équipements (casques, bouclier, jambières) avaient été volés dans le véhicule.
Trois interpellations ont été opérées. Quelque 500 objets ont été saisis, « dont deux fusils de chasse, deux arbalètes, 50 armes blanches, de nombreux artifices ainsi que des boules de pétanque, frondes, masques et lunettes de protection ».Les manifestants ont non seulement dégradé un véhicule de la gendarmerie mais ont également tiré sur leur hélicoptère.
Selon le préfet Etienne Guyot, « L’appareil effectuait « un survol de reconnaissance du site », qui n’a duré que vingt-cinq minutes. « En réaction aux lumières pointées sur lui », l’aéronef a « activé la sirène, équivalente au deux-tons des véhicules de gendarmerie pour se faire bien identifier. » C’est alors que « plusieurs tirs » ont été lancés en direction de l’hélicoptère, qui a « pris immédiatement de la hauteur » pour se mettre en sécurité. Si « l’équipage et l’aéronef n’ont pas été touchés », le préfet dénonce « des agissements intolérables ».
De son côté, sur X, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a réagi en rappelant sa volonté de « mettre fin à l’impunité des casseurs » qui placent les forces de l’ordre « en danger », rappelant qu’« il n’y a pas de fatalité à assister à ces spectacles d’affrontements à chaque manifestation ».