Entre 2018 et 2019, le nombre de violences, d’insultes et de menaces à l’intention des policiers et des gendarmes a considérablement augmenté.
Les policiers et gendarmes sont de plus en plus la cible d’insultes, de violences et de menaces. Il semblerait que les « gardiens de la paix » autrefois admirés, soient aujourd’hui de moins en moins respectés.
D’après une information du Figaro, les gendarmes et policiers ont répertorié plus de 24.000 refus d’obtempérer en un an, soit plus d’un toutes les 30 minutes. Les outrages à dépositaire de l’autorité publique ont connu une hausse de 5,3% par rapport à 2018 (soit 28.558 en 2019). Toujours entre 2018 et 2019, 36.043 violences à personne dépositaire de l’autorité publique ont été enregistrées soit, environ, une centaine par jour. Depuis le 1er janvier dernier, une dizaine de faits de violences, des menaces ou encore des dégradations ont été commis à l’encontre des forces de l’ordre, en raison de leur fonction. Et enfin, sur la même période, deux policiers et un gendarme ont perdu la vie en mission.
Le ministère de l’Intérieur s’inquiète : « Même si l’année 2020 doit être analysée au regard de la crise sanitaire et de la période de confinement, nous avons à déplorer 3.844 blessés en mission lors du premier semestre« . Une « tendance préoccupante » qui fait « l’objet d’une attention permanente du ministre de l’Intérieur » assure-t-on place Beauvau.
Quels dispositifs mis en place ?
Gérald Darmanin a d’ailleurs annoncé, lundi 3 août, la mise en place d’un « dispositif d’assistance » pour « répondre aux attentes des policiers et de leurs familles face à ces situations difficiles ». En plus d’une adresse électronique dédiée, un numéro vert est joignable tous les jours à partir du lundi 3 août 2020, de 5 heures à 23 heures, week-ends et jours fériés compris.
« Des agents de tous les corps de la police nationale composent l’équipe chargée de répondre aux appels et aux demandes (…). Le policier victime doit pouvoir avoir recours très rapidement à un interlocuteur qui l’écoute, le conseille et l’oriente dans ses démarches » précise le ministère de l’Intérieur. Dans une « logique de suivi », le policier victime identifié sera « accompagné dans la durée ».
Source : Le Figaro/RTL
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