Les gendarmes de Haute-Savoie alertent sur une nouvelle forme d’escroquerie utilisant le nom d’Amazon pour soutirer de l’argent à des particuliers. Cette arnaque cible particulièrement les Français à la recherche de bonnes affaires.
Les détails de l’arnaque
L’arnaque a été découverte par un gendarme spécialisé, l’adjudant-chef Nicolas Renaud, lorsqu’il a reçu une lettre à son domicile fin avril. Ce courrier, apparemment de la part d’Amazon, le remerciait de sa fidélité et lui proposait de tester un produit en échange d’un bon d’achat de 40 euros.
Le militaire a immédiatement remarqué des incohérences :
La qualité du support et de l’impression. Une formule de clôture inhabituelle : « tous mes vux ». Et puis une adresse mail qui ne correspondait pas à celles utilisées par Amazon.
Le mode opératoire
Les escrocs envoient par voie postale une lettre semblant provenir d’Amazon. Cette lettre propose une rémunération pour tester un produit et contient un QR Code.
Lorsqu’une victime scanne le QR Code, elle est redirigée vers un site web qui lui demande de fournir diverses informations personnelles : nom, prénom, adresse, et numéro de carte bancaire. Avec ces informations, les arnaqueurs contactent la victime en se faisant passer pour son conseiller bancaire, prétextant des mouvements suspects sur son compte.
Sous ce faux prétexte, les arnaqueurs demandent à la victime de valider des opérations bancaires, réussissant parfois à leur soutirer plusieurs milliers d’euros.
Pourquoi cette arnaque fonctionne
Utiliser le courrier postal donne une apparence plus officielle à l’arnaque, ce qui peut tromper facilement les victimes. Les arnaqueurs disposent des informations personnelles obtenues via le faux site web, renforçant leur crédibilité lorsqu’ils se présentent comme des conseillers bancaires.
Vigilance
Les gendarmes conseillent une vigilance accrue face à ce type de courrier, en vérifiant minutieusement toute communication reçue prétendument d’Amazon. Ne jamais scanner de QR Codes ou fournir des informations personnelles à partir de courriers non sollicités, et contacter directement les entreprises pour vérifier la véracité des propositions.