Les forces de police et de gendarmerie craignent des troubles à l’ordre public à l’issue du second tour des législatives, en cas de victoire du RN. Les autorités anticipent des manifestations sauvages d’activistes de l’ultra-gauche.
Faut-il craindre des violences après le second tour des législaties , comme l’anticipent les forces de sécurité? Les autorités redoutent que des troubles à l’ordre public éclatent dès ce dimanche 7 juillet, au soir du deuxième tour, mais aussi dans les jours suivants. Les forces de police et de gendarmerie se préparent déjà à y faire face.
Même si les mouvements contestataires n’ont pas explicitement lancé d’appels à commettre des actions violentes, les policiers et gendarmes redoutent une mobilisation d’activistes d’ultra-gauche dès dimanche soir di le RN l’emporte
DES PERMANENCES ÉLECTORALES ET DES INSTITUTIONS DANS LE VISEUR?
Les agents du renseignement territorial pointent le risque de rassemblements spontanés et de troubles à l’ordre public dans des villes comme Nantes, Angers, Lyon, Rennes, Toulouse ou encore Bordeaux avec d’éventuelles actions radicales ciblant des institutions ou des permanences électorales.
Même crainte à Paris où un rassemblement à l’initiative de LFI est prévu à Stalingrad dimanche soir et pourrait donner lieu à des cortèges sauvages dans la capitale, d’après les services de renseignement. Les forces de l’ordre seront donc mobilisées avec les effectifs disponibles sachant qu’une trentaine d’unités mobiles sont toujours déployées en Nouvelle-Calédonie.
LE DISPOSITIF DE SECURITE
Au sujet du dispositif de sécurité prévu pour la soirée électorale de dimanche, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin assure avoir « demandé au préfet de se mobiliser particulièrement« .
« 30 000 policiers et gendarmes » seront mobilisés pour la nuit des élections « dont 5 000 à Paris et en banlieue parisienne ». Le ministre de l’Intérieur vise ainsi à ce que « l’ultra gauche ou l’ultra droite ne profitent pas de[s] résultats pour créer un désordre, qui pourrait ensuite faire naître d’autres désordres ».
SOURCE : RMC