Cette récompense créée par les éditions Plon et le corps de militaires fera honneur à un roman inédit, littéraire, historique ou policier, dans lequel la gendarmerie ou le métier de gendarme occupe une place prépondérante.
Pour cette première édition, c’est le livre de Patrice Quélard, enseignant et directeur d’une école élémentaire, qui l’a emporté. Cet ouvrage intitulé Place aux immortels raconte l’histoire de Léon Cognard, lieutenant de gendarmerie bourlingueur et anticonformiste, qui quitte en 1915 sa brigade bretonne pour rejoindre le front de Picardie afin de prendre le commandement d’une prévôté de division d’infanterie.
Un prix du Quai des orfèvres depuis 1946
« Sa nouvelle position est des plus délicates, entre une bureaucratie tatillonne et l’hostilité légendaire des fantassins à l’égard des gendarmes, ces empêcheurs de tourner en rond considérés comme des planqués, raconte l’éditeur. Lorsqu’il est confronté à un suicide suspect au sein de l’unité dont il doit assurer la police, Léon traite l’affaire avec son opiniâtreté habituelle. Mais celle-ci l’entraîne dans un engrenage qui risque bien de faire trembler la Grande Muette sur ses fondements… » Selon Plon, ce texte « magnifique sur une dimension mal connue de la Grande Guerre […] a enthousiasmé le jury. »
Depuis 1946, il existe également un prix du Quai des orfèvres qui récompense un manuscrit inédit de roman policier. Le président du jury est le patron de la police judiciaire (PJ) parisienne et le livre est édité par Fayard.
SOURCE : LE JOURNAL DU DIMANCHE