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Le devoir de mémoire : pourquoi le colonel Arnaud Beltrame reste dans le cœur des Français

In this image dated March 2013 and provided by regional newspaper Ouest France, Arnaud Beltrame poses for a photo in Avranches, western France. The officer who offered to be swapped for a female hostage was identified as Col. Arnaud Beltrame. He managed to surreptitiously leave his phone on so that police outside could hear what was going on inside the supermarket — and crucially, decide when to storm it. (Ouest France via AP)

Le devoir de mémoire n’est pas une option. C’est une exigence morale, un engagement collectif à ne jamais oublier ceux qui ont donné leur vie pour les autres. Dans un monde souvent ballotté par l’actualité et l’indifférence, certaines figures restent gravées dans nos esprits, non pas seulement pour ce qu’elles ont vécu, mais pour ce qu’elles nous ont légué. Le colonel Arnaud Beltrame est de celles-là.

Le 23 mars 2018, à Trèbes, le colonel Beltrame entre dans l’histoire. Face à une attaque terroriste islamiste, il se propose pour prendre la place d’une otage. Cet acte n’est pas une impulsion : c’est un choix lucide, celui d’un homme formé à l’engagement, pétri des valeurs de la Gendarmerie et de la République. Un choix ultime qui lui coûtera la vie, mais qui sauvera celle d’une innocente.

Depuis ce jour, la mémoire du colonel Beltrame continue de vivre. Elle vit dans les hommages officiels, les établissements qui portent son nom, les cérémonies où l’on rappelle son sacrifice. Mais elle vit surtout dans le cœur des Français. Parce qu’Arnaud Beltrame, ce n’est pas qu’un nom. C’est un repère. Un exemple. Un rappel saisissant de ce que signifie le mot « servir ».

Dans une époque souvent marquée par la défiance et la perte de repères, son geste résonne comme une leçon de courage et d’altruisme. Il nous rappelle que le dévouement n’est pas une valeur désuète, mais une boussole pour notre société.

Le devoir de mémoire, c’est cela : ne pas laisser l’oubli grignoter la grandeur. Continuer à raconter. À transmettre. À honorer. Pour que les générations futures sachent qu’un homme, un jour, a donné sa vie pour en sauver une autre. Et que ce geste, immense, continue de faire battre le cœur de la Nation.

Jérémy Armante,
Directeur de publication – Le Pandore et la Gendarmerie

Cet article a été réalisé, grâce à la participation financière de notre partenaire, monsieur DELANNOY Gauthier, et sa société GDPC basé à Choisy en Brie (77320)
Le Pandore et la Gendarmerie tient à le remercier chaleureusement de sa participation.

Rédigé par pandore

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