Lundi 7 octobre, France Bleu révélait que plusieurs casernes de gendarmerie ne payaient pas leurs locaux et logements de fonction qui appartiennent aux municipalités. Le montant total des loyers impayés s’élèverait à 200 millions d’euros. En réaction, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a tenu un point presse, mardi 8 octobre à l’Assemblée nationale, assurant que ce problème serait réglé « le plus vite possible » et au plus tard « au mois de décembre », indique FranceInfo.
Bruno Retailleau justifie ces loyers impayés par des « événements exceptionnels » qui auraient été « très consommateurs de budget ». Il assure que cela n’émane pas d’une « mauvaise volonté ». « La gendarmerie s’est retrouvée à court de trésorerie pour deux grandes raisons : les mesures de sécurité qui ont coûté beaucoup d’argent pour les Jeux olympiques et pour le rétablissement de l’ordre républicain en Nouvelle-Calédonie », explique le ministre.