La rave-party organisée à Lieuron (Ille-et-Vilaine) s’est terminée samedi matin 2 janvier. La fête clandestine qui a commencé jeudi soir dans des hangars désaffectés avait réuni au plus fort jusqu’à 2 500 personnes.
De nouvelles forces de l’ordre sont arrivées en renfort vers 9h30 pour bloquer tous les accès autour de la zone. Plus de 1200 verbalisations ont été effectuées, selon la préfecture d’Ille-et-Vilaine.
Sous l’autorité du Procureur, une enquête judiciaire a été ouverte et les organisateurs sont et seront identifiés et poursuivis.
La musique s’est interrompue vers 6 heures du matin, le matériel démonté. Trois gendarmes ont été légèrement blessés par des jets de pierre alors qu’ils avaient tenté d’intervenir dans la nuit de jeudi à vendredi. Un véhicule de la gendarmerie a également été incendié, sa carcasse était toujours sur les lieux, prise en photo par certains teufeurs, comme un souvenir de cette fête de la Saint-Sylvestre.
« Un risque majeur de diffusion de l’épidémie »
« Il y a une responsabilité incontestable, c’est celle des organisateurs qui prennent la décision de créer un évènement de cette nature. Il faudra que ces personnes rendent des comptes à la justice », a déclaré à franceinfo Jean-Luc Chenut, président du Conseil départemental d’Ille-et-Vilaine.Cet évènement était « totalement interdit, dans des conditions sanitaires inexistantes, et il y a donc mise en danger de la santé d’autrui », a dénoncé l’élu. « Organiser un évènement de cette nature en pleine crise sanitaire, c’est un risque majeur de diffusion de l’épidémie. »
SOURCE : France INFO