L’arrêté du 25 février a été publié au Journal Officiel le 16 mars donnant naissance au commandement de la gendarmerie nationale dans le cyberespace.
Les gendarmes sont partout, dans les villages, les villes, sur les routes, sur les mers et dans le cyberespace.
L’arrêté n’entre pas dans les détails. Il indique que ce commandement, qui relève « directement du directeur général de la gendarmerie nationale (…) a pour mission de piloter, conduire et animer le dispositif de la gendarmerie nationale dans la lutte contre les cybermenaces ».
La gendarmerie est active en matière de cybersécurité depuis plusieurs années. Elle a créé et co-organise le Forum International de la Cybersécurité (FIC), qui réunit chaque année sur 2 jours à Lille les experts du monde cyber.
La gendarmerie dispose de deux services spécialisés. Le pôle national de lutte contre les cybermenaces, sous la direction du colonel Éric Freyssinet et le Centre de lutte contre les criminalités numériques (C3N) dirigée par la lieutenante-colonelle Fabienne Lopez.
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Le C3N est en « liaison opérationnelle » avec d’autres services spécialisés dans la lutte contre la cybercriminalité dont l’OCLCTIC (Office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l’information et de la communication) et la BEFTI
(Brigade d’enquêtes sur les fraudes aux technologies de l’information). Il intervient également sur des enquêtes internationales avec Europol et Interpol.