L’affaire avait fait grand bruit en pays de Cèze. Lors d’un contrôle routier mené, en fin d’après-midi le 11 septembre, par les gendarmes de Saint-Ambroix, un automobiliste refuse de s’arrêter. Pris en chasse, ce conducteur récalcitrant s’engage sur une voie que les militaires savent être une impasse et bloquent son accès avec leur véhicule. Pris au piège, le chauffard fait demi-tour, fonce délibérément sur les forces de l’ordre, percute leur auto sérigraphiée. Un adjudant parvient in extrémiste à éviter la voiture folle ; il est néanmoins blessé au coude.
Gros dispositif de recherches
Très vite, un gros dispositif, allant jusqu’à mobiliser des hélicoptères, est déployé afin de retrouver le fuyard. Rapidement identifié, le suspect était depuis « activement recherché », indique Abdelkrim Grini, le procureur de la République d’Alès. Il s’agit d’un homme âgé de 25 ans et originaire de la région alésienne, déjà défavorablement connu, tant de la gendarmerie, de la police nationale que de la justice, notamment pour des affaires de trafic de produits stupéfiants.
Une interpellation « un peu houleuse »
Jeudi 2 mai, le mis en cause a été interpellé, sur les coups de 6 heures du matin, dans un hôtel de Nîmes, où il avait été repéré depuis plusieurs jours. Une opération qui, au regard de la dangerosité de cet individu, a mobilisé, entre autres, une équipe du Groupe d’intervention de la gendarmerie nationale (GIGN). L’interpellation s’est révélée « un peu houleuse », précise le ministère public. D’ailleurs, un militaire du Peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie (Psig) a été légèrement blessé à une main.
Cette personne se trouve désormais en garde à vue, dans les locaux de la brigade de recherche d’Alès. Elle est poursuivie pour tentative d’homicide sur personne dépositaire de l’autorité publique (PDAP), et rébellion, en raison de la façon dont s’est déroulée son arrestation.
SOURCE : MIDI LIBRE