Les corps de deux bébés ont été retrouvés dans un appartement de Rumilly (Haute-Savoie) lors d’une intervention de la gendarmerie après un appel alarmant de la mère.
Macabre découverte en Haute-Savoie. La gendarmerie a retrouvé les corps de deux bébés dans un appartement de Rumilly. Selon le Dauphiné Libéré, qui a révélé l’information, la découverte a eu lieu dimanche dans le logement d’une famille après un appel alarmant aux secours d’une femme habitant le logement.
Un scellé posé sur la porte faisait état d’une intervention le 1er janvier pour «homicide volontaire aggravé», a constaté l’AFP. Néanmoins, à ce stade, aucune information judiciaire n’a été ouverte, a précisé la procureure Line Bonnet-Mathis, qui n’a pas souhaité donner plus de détails, dans l’attente d’un communiqué plus tard dans la journée.
Le quotidien régional affirme que les corps ont été retrouvés dans un état de squelette pour l’un et momifié pour l’autre. Selon RTL, l’occupante de l’appartement, une mère de deux enfants âgés de 3 ans et 18 mois, aurait indiqué vouloir se suicider dans son appel aux gendarmes. L’un des corps aurait été retrouvé dans une valise et aurait été âgé de moins de 2 mois au moment de sa mort. Son décès remonterait à moins de deux ans.
«Je lui disais bonjour, au revoir»
Selon plusieurs médias, la mère de famille a été hospitalisée. La famille habitait au dernier étage d’une résidence bien entretenue qui en compte quatre, entourée d’arbres, et qui fait partie d’un ensemble au sein d’une cité résidentielle. «On est malade, on est choqué», a confié une voisine de 56 ans. Selon elle, la famille concernée a deux enfants et était arrivée dans l’immeuble il y a environ trois ans.
«C’est un quartier très bien, du jour au lendemain on entend ça, on a été surpris», dit un autre voisin, Zine Hadjou, âgé de 75 ans. Alexia Tisserant, qui se promène avec son nourrisson en poussette, a ressenti un sentiment d’«horreur» et de «stupéfaction»: «de la peur, de l’incompréhension, un peu de la haine», dit la jeune mère de 27 ans. «Je ne comprends pas».
Les témoignages des voisins immédiats semblaient décrire une femme discrète. «Je lui disais bonjour, au revoir», raconte une voisine de 53 ans, qui décrit une femme «normale».
Source Libération