Un mois après la mort de Philippe Raoux, propriétaire du château d’Arsac dans le Médoc, percuté mortellement par un TER, la gendarmerie cherche de nouveaux éléments dans son enquête
Cette disparition avait été un choc dans le milieu viticole bordelais.
Le 20 octobre dernier, le septuagénaire avait été mortellement percuté en gare de Marcheprime par un train TER. Les circonstances exactes de sa mort restent encore à établir, c’est pourquoi la gendarmerie vient de lancer un appel à témoins.
Que s’est-il passé exactement, ce vendredi 20 octobre en fin d’après-midi, en gare de Marcheprime.
Il est 16h59 exactement ce 20 octobre lorsque le train TER 866033, en partance de la gare de Bordeaux, arrive à la gare de Marcheprime. « Un homme âgé de 70 ans [Philippe Raoux] sort du train et se fait percuter à 17h09 par le train suivant, le TER 866235, qui reliait Bordeaux à Mont-de-Marsan, sans effectuer d’arrêt en gare de Marcheprime » explique la gendarmerie. Philippe Raoux, « cheveux blancs, porteur de lunettes, avait des écouteurs et était vêtu d’une parka bleue et d’un pantalon sombre, il portait une valise cabine et un cartable », décrit la gendarmerie.
Dans le cadre de son enquête, la gendarmerie recherche « toute personne ayant remarqué un comportement anormal sur le quai de la voie 2. » Les éventuels témoins peuvent contacter la brigade de gendarmerie de Biganos au 05.57.17.06.80.
Passionné d’art, il avait créé un centre d’art contemporain à ciel ouvert
La disparition de Philippe Raoux, propriétaire depuis 1986 du château d’Arsac dans le Médoc, élevé au rang de « cru bourgeois exceptionnel » en 2020, avait été un choc dans le milieu viticole bordelais. Passionné d’art, Philippe Raoux avait aussi créé un parcours artistique dans son vignoble, dénommé « Le jardin des sculptures », sorte de centre d’art contemporain à ciel ouvert, regroupant des œuvres de Bernard Pagès, Niki de Saint Phalle ou encore Jean-Michel Folon.
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