La finale de la Coupe de France de football entre Nantes et Toulouse, qui doit se tenir ce samedi 29 avril au Stade de France, mobilisera 3 000 policiers et gendarmes pour assurer la sécurité de l’événement. Cette décision a été prise lors d’une réunion au ministère de l’Intérieur qui a rassemblé le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, le préfet de police de Paris, le directeur général de la gendarmerie nationale, le directeur général de la police nationale et quatre conseillers ministériels. La mobilisation de 3 000 membres des forces de l’ordre représente une augmentation de 1 000 personnes par rapport à la dernière finale de la Ligue des Champions, entre le Real Madrid et Liverpool, qui avait également eu lieu au Stade de France et où des incidents avaient éclaté. En plus de cela, 1 409 stadiers seront également présents pour garantir la sécurité du public.
Risque de dérive
Les autorités s’inquiètent d’une possible dérive violente entre les milliers de supporters toulousains et nantais, ainsi que d’éventuels débordements dans Paris avec un renfort de supporters parisiens auprès des Toulousains contre les Nantais. Les participants à la réunion ont estimé à 20 000 le nombre de supporters de chaque équipe, dont 250 à 300 ultras de chaque équipe attendus samedi. Le match est classé d’un niveau de 4 sur 5 par la Division nationale de lutte contre le hooliganisme (DNLH), ce qui accentue encore les inquiétudes des autorités.
Les syndicats ont également décidé de distribuer des cartons rouges et des sifflets aux spectateurs pour protester contre la politique gouvernementale en matière de sécurité. Cette action vise à interpeller les spectateurs sur la question de la violence dans les stades et sur la façon dont les autorités tentent de la gérer.