Un homme, âgé de 51 ans, s’est noyé mercredi 25 mai 2022 après avoir sauté d’un pont à Fercé-sur-Sarthe. Dans un communiqué, le parquet confirme que l’homme était poursuivi par la gendarmerie.
Une enquête pour homicide involontaire visant deux militaires de la gendarmerie de la Sarthe a été ouverte après la mort d’un homme, qui a sauté d’un pont près de la route départementale 79 à Fercé-sur-Sarthe.
L’histoire paraît incroyable. Et pourtant, c’est en tentant d’échapper à un contrôle de la gendarmerie qu’un homme, âgé de 51 ans, s’est noyé ce mercredi 25 mai 2022 à Fercé-sur-Sarthe.
L’homme était bien poursuivi par la gendarmerie alors qu’il tentait d’échapper à un contrôle. “L’automobiliste, arrêté par la circulation, a abandonné son véhicule, sur un pont enjambant la Sarthe, et a sauté dans l’eau”, explique le parquet. Selon des témoignages, l’homme a été vu en train de nager, notamment sur le dos, pour tenter de regagner la rive, avant de disparaître.
“Les gendarmes se sont immédiatement précipités vers les berges, en appelant dans le même temps les services de secours”, souligne le parquet. Mais finalement le corps sans vie de l’homme a été repêché.
Une enquête pour homicide involontaire ouverte contre les gendarmes
“Une enquête a été ouverte des chefs d’homicide involontaire par personne dépositoire de l’ordre public”, annonce le parquet du Mans. Elle vise deux militaires de la gendarmerie, “lesquels ont été entendus immédiatement sous le régime de la garde à vue”.
“Il s’agissait de fixer au plus vite leurs déclarations”, précise la procureure de la République adjointe. “Et, dans le même temps, de recueillir des identités des témoins pour permettre leurs auditions ultérieures sur les circonstances précises du saut et de ses suites”.
L’enquête a été confiée à la section recherche d’Angers, avec l’appui de la brigade de recherche de La Flèche. Des témoignages ont déjà été recueillis et de nouvelles auditions sont prévues en début de semaine prochaine. De même, une autopsie a été ordonnée. Des analyses toxicologiques et anatomopathologiques sont en cours.
SOURCE : Le Maine Libre