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Depuis la disparition inquiétante d’Agathe, une joggeuse expérimentée de 29 ans, survenue jeudi 10 avril à Vivonne, dans le département de la Vienne, les recherches se poursuivent intensément. Face à l’absence de nouveaux indices et aux circonstances jugées préoccupantes, le parquet de Poitiers a annoncé l’ouverture d’une information judiciaire pour « enlèvement et séquestration contre X ». Cette requalification de l’enquête vise à permettre l’utilisation de moyens d’investigation plus poussés, tels que des analyses ADN, des perquisitions élargies ou encore des écoutes téléphoniques, afin de faire avancer l’enquête dans les plus brefs délais.
Le point de l’enquête
Sur le terrain, environ une centaine de gendarmes sont mobilisés pour tenter de retrouver la jeune femme. Des brigades cynophiles sont également engagées pour ratisser méticuleusement les zones que la joggeuse aurait pu emprunter. Le procureur Cyril Lacombe a précisé que ces opérations visent à couvrir chaque recoin du secteur, en s’appuyant notamment sur les témoignages recueillis.
En effet, depuis la diffusion d’un appel à témoins le vendredi suivant la disparition, les autorités ont reçu près de 90 signalements. Ces informations ont permis d’entendre plusieurs proches d’Agathe ainsi que des témoins potentiels, avec de nouvelles auditions. Ces témoignages sont scrutés avec attention pour déterminer les derniers instants où Agathe a été vue.
Selon l’appel à témoins, Agathe Hilairet est décrite comme une jeune femme très mince, vêtue d’un short noir et d’un haut à manches courtes de couleur sombre. Elle avait les cheveux attachés, un sac de course avec elle et son téléphone fixé au poignet. Pour l’heure, aucune piste n’est écartée, et les autorités poursuivent leurs efforts, appuyées par les moyens élargis conférés par l’enquête judiciaire. L’inquiétude grandit dans la commune de Vivonne, alors que les jours passent sans nouvelle de la joggeuse.
