Après la disparition en juillet dernier de madame Bienvenu, magistrate décédée des suites d’un mésothéliome pleural malin dû à une exposition de longue durée aux fibres d’amiante présentes partout dans le TGI de Créteil, Hervé Bonglet, secrétaire général de l’Unsa services judiciaires, interpelle une fois de plus la ministre de la Justice.
L’Unsa (Union nationale des syndicats autonomes) services judiciaires a déjà tenté de sensibiliser, en vain, le ministère de la Justice sur ce grave problème de santé publique, notamment en juin dernier par un rassemblement devant le TGI de Créteil (voir article ici), ou encore par des courriers restés sans réponse. Hervé Bonglet demande un droit de retrait pour faire fermer ce tribunal toxique pour ceux qui y travaillent ou le fréquentent : magistrats, policiers, gendarmes, public…
Depuis plus de 10 ans, une entente syndicale regroupant des syndicats de police, de la magistrature et du Conseil général, pointe du doigt l’amiante omniprésent dans le tribunal de grande instance de Créteil. A noter que l’entente a également alerté le DGGN afin de connaître le nombre de militaires potentiellement mis en danger dans ces bâtiments.
Nous vous invitons à lire, ci-dessous, le courrier envoyé le 11 septembre 2018 par Hervé Bonglet de l’Unsa, à l’attention de Nicole Belloubet, accompagné d’une documentation sur l’historique de ce combat contre les répercutions désastreuses de l’amiante au TGI de Créteil.