C’est un drame qui avait fortement mobilisé les gendarmes de l’Eure, et la gendarmerie nationale, au printemps 2022. Au point qu’un appel à témoins avait été lancé au sujet d’une personne suspectée de l’homicide d’une cycliste renversée au nord d’Évreux le 9 mars 2022.
Le conducteur serait revenu sur les lieux de l’impact décidé à dissimuler le corps. Mais voyant la cycliste toujours en vie, il l’aurait achevée à coups de pelle.
Avant de l’enterrer et de se débarrasser du vélo. Il aurait ensuite mis le feu à sa voiture pour effacer les traces avant de rentrer chez lui.
Interpellé en juin 2022, le principal suspect a été remis en liberté mais reste mis en examen. « Placé sous contrôle judiciaire il devra pointer toutes les semaines dans une brigade de gendarmerie », a confirmé Rémi Coutin, le procureur de la République d’Évreux à Ouest-France.
Ce charpentier de 46 ans domicilié à Saint-Pierre-du-Bosguérard (Eure) conteste avoir renversé, tué et enterré la cycliste. Il avait expliqué aux enquêteurs avoir inventé cette histoire pour apitoyer son ex-compagne, afin qu’elle vienne revivre avec lui. C’est elle qui avait fini par prévenir les gendarmes. Il avait cependant reconnu avoir lui-même incendié sa voiture mais n’a pas voulu expliquer pourquoi.
#AppelATémoins 🚨 La Section de Recherches de Rouen cherche à identifier la victime d’un homicide, commis le 09 mars 2022, au nord d’Évreux [Eure] en Normandie… #GendarmerieNationale pic.twitter.com/QkPYCxYMGa
— Gendarmerie nationale (@Gendarmerie) November 16, 2022
La victime n’a pas été identifiée
Malgré différents appels à témoins, la cycliste dont l’âge est estimé entre 40 et 60 ans n’a toujours pas été identifiée. Les investigations se poursuivent « dans le cadre de la commission rogatoire délivrée par le juge d’instruction », a également indiqué le procureur.
Huit mois après les faits, le procureur, persuadé que le crime « a eu lieu » estimait déjà que cette affaire était « du jamais vu en vingt-trois ans d’exercice ».
Toute personne ayant des informations concernant est invitée à contacter les gendarmes au 07.77.20.64.00.
SOURCE : LA NOUVELLE REPUBLIQUE/OUEST-FRANCE