Les gendarmes annoncent avoir interpellé quatre personnes impliquées dans ce trafic de faux passes. Un homme a été condamné en comparution immédiate.
C’est le fruit d’une enquête de plusieurs mois. La gendarmerie annonce dans un communiqué diffusé ce week-end qu’un « réseau ayant piraté les comptes professionnels de personnels de santé pour générer et vendre plus de 3000 faux passes a été démantelé ».
Les membres de l’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique (OCLAESP), qui assurent « le suivi du phénomène des fraudes aux passes sanitaires », ont coordonné cette enquête menant à l’arrestation de « quatre individus dans les régions Rhône-Alpes et Île-de-France » le 8 février dernier.
« Des individus détournant les données personnelles »
« Malgré les précautions prises par les malfaiteurs, les investigations (…) ont permis aux enquêteurs de mettre en exergue une filière d’écoulement de faux passes allant du revendeur via les réseaux sociaux aux individus détournant les données personnelles de professionnels de santé » précise la gendarmerie, qui évoque « la génération de plusieurs milliers de faux passes écoulés principalement sur la région Rhône-Alpes ».
Lors des perquisitions, les militaires ont découvert chez les suspects « de nombreux téléphones et supports numériques contenant des données et des éléments permettant de matérialiser la génération des faux passes », annonce le communiqué. Ainsi que des objets de luxe, dont de coûteuses montres et véhicules, « acquis par les membres de ce réseau au cours ou après la période des faits grâce aux bénéfices illicites de leur trafic ».
SOURCE : LE PARISIEN