Ce sont, entre autres choses, les suites données après l’attaque meurtrière qui a eu lieu à la préfecture de Paris. Tandis que plusieurs membres de l’opposition se font entendre et réclament la démission du ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, celui-ci va donc être auditionné par la délégation parlementaire au renseignement.
Cette assemblée, sera composée de quatre députés et de quatre sénateurs, a fait savoir le sénateur Christian Cambon à franceinfo, confirmant une information de BFMTV.
Avant cela, le « premier flic de France » (Christophe Castaner), doit s’exprimer sur TF1 ce dimanche 6 octobre à 13 heures et naturellement revenir sur cette attaque au couteau dans la Préfecture de Paris qui rappelons-le a fait 4 morts.
Une audition pour déterminer les causes ?
L’audition abordera sûrement le cafouillage des déclarations des premières heures, faites par le ministre de l’Intérieur devant les médias, affirmant que ce n’était pas une attaque terroriste, tandis qu’aujourd’hui, l’enquête a été prise en charge par le parquet antiterroriste après les révélations faites sur l’assaillant qui serait un religieux extrémiste.
Elle se consacrera également à déterminer les dysfonctionnements nombreux qui existent aujourd’hui autour des personnes qui travaillent encore dans la fonction publique qui sont signalées pour leurs positions dangereuses, et notamment en Police comme en Gendarmerie où déjà des cas sont connus et signalés auprès des services de ces deux institutions.
A ce jour une trentaine de cas de radicalisation sont soupçonnés dans la police et la gendarmerie sur 150 000 policiers et 130 000 gendarmes au total.
« On est en train de préciser la date mais ce sera dans les heures ou les jours qui viennent. On est manifestement en présence d’un certain nombre de dysfonctionnements. On va l’interroger sur les conditions d’habilitation (secret défense) des agents, sur la remontée aux différentes autorités des signes de radicalisation et sur la sécurité du service », a indiqué le sénateur Christian Cambon à franceinfo.
Source Franceinfo.
Photo : La matinale.