Mercredi 31 juillet, quatre personnes ont failli se noyer dans la baie du Mont Saint-Michel (Manche). Après ce terrible incident, la gendarmerie d’Avranches rappelle les dangers de la baie.
L’isolement
Les trois fleuves côtiers, la Sée, la Sélune et le Couesnon creusent dans la baie des chenaux qui isolent des bancs de sable. Lors de la montée du flot, les eaux empruntent ces chenaux, encerclent les monticules de sable puis les submergent piégeant les personnes qui espéraient y avoir trouvé refuge.
De plus, l’absence de relief apparent fait perdre la notion de distance aux promeneurs qui pensent toujours avoir le temps.
Les sables mouvants
Les poches de sable saturées d’eau que l’on trouve surtout près du lit du Couesnon, de la Sée, et de la Sélune offrent une moindre résistance aux marcheurs qui sentent tout d’abord, le sol se dérober sous leurs pas, puis se retrouvent bloqués parfois jusqu’à la taille.
Les noyades
Elles sont le plus souvent consécutives à un isolement ou un enlisement, en particulier en marées de vives eaux, où la mer remonte très vite. À proximité du Mont, les lâchers d’eau du barrage peuvent provoquer un élargissement et un fort débit du Couesnon.
Les orages
Dans la baie, les conditions évoluent très rapidement. Il y est difficile de s’avertir des orages souvent imprévisibles.
Le brouillard
Les brouillards des grèves se forment surtout en automne ou au printemps. Ils enveloppent le marcheur qui n’a plus de repères et erre sur l’estran sans trouver son chemin.
Pour traverser la baie, il est indispensable de s’adresser aux guides attestés de la baie du Mont Saint-Michel.
Source : Ouest France