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Anti-bassines : l’appel au calme de la  préfète des Deux-Sèvres 

Point presse des autorités ce jeudi 18 juillet au SDIS 79, à Chauray. © Radio France - Noémie Guillotin

Dans les Deux-Sèvres, les autorités ont fait un point sur le dispositif de sécurité et de secours dans le contexte des manifestations prévues par les anti-bassines et qui sont interdites. Elles craignent des violences. « 450 black blocs sont présents » à Melle, selon les gendarmes.

Des interdictions de manifester ont été prises à plusieurs endroits dans les Deux-Sèvres, la Vienne ou encore la Charente-Maritime. « Ces manifestations présentent des risques élevés au vu des personnes que nous avons déjà repérées sur le camp et des contrôles qui entourent actuellement le ‘village de l’eau' », indique la préfète des Deux-Sèvres Emmanuelle Dubée.

« 450 black blocs »

La gendarmerie estime ce jeudi matin que sur les 4.500 personnes présentes au « village de l’eau » à Melle, « 450 black blocs sont présents sur le camp. Nous avons contrôlé 123 individus fichés S, répertoriés pour l’appartenance à l’ultra-gauche violente ou à des mouvements écologistes radicaux qui se sont fait défavorablement remarquer sur des manifestations précédentes », précise le général Samuel Dubuis, commandant du dispositif gendarmerie.

Ces craintes sont aussi nourries, expliquent les autorités, par les objets mis à l’écart lors des 10.000 contrôles effectués depuis cinq jours. Environ « 1.600 matériels » ont été saisis dont « 800 peuvent être considérés comme des armes par destination : haches, couteaux, barres à mine, outillages », liste le colonel de gendarmerie. Mais également « un grand nombre de matériels de protection : lunettes, casques, masques », y compris « destinés à des enfants ».

La préfète des Deux-Sèvres a rappelé que les manifestations pourraient réunir « entre 6.000 et 8.000 personnes ». Emmanuelle Dubée, a appelé les participants à « rester au ‘village de l’eau' », à Melle. « Il est responsable de ne pas participer à ces manifestations interdites », déclare-t-elle.

Dans l’éventualité de blessures, appeler le 15 ou le 18

Les autorités ont également détaillé le dispositif de secours. « S’il devait y avoir des blessés », éventualité « à prévoir au vu du risque d’affrontements et du profil des personnes » présentes à Melle, la préfète invite « tout le monde à avoir recours aux services de secours officiels », c’est-à-dire appeler le 15 ou le 18.

« On se prépare à la présence de personnes blessées, mais également de personnes victimes d’insolation, de coup de chaleur avec les conditions météo qui deviennent estivales », explique le directeur du SDIS 79, Thibault Niederlender. Dans les Deux-Sèvres, 150 sapeurs-pompiers et une cinquantaine de véhicules seront mobilisés, ainsi qu’un hélicoptère bombardier d’eau en cas de feux dans les champs environnants.

Source : France BLEU POITOU

Rédigé par pandore

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