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Agression mortelle d’un militaire devant une boîte de nuit du Var. Appel à témoin

Pour faire la lumière sur le drame, la gendarmerie du Var recherche des témoins de la bagarre qui fut fatale à un client de la boîte de nuit Le QG à Solliès-Pont (Var), tout près de Toulon. Huit hommes, trois vigiles et cinq clients de la discothèque, sont mis en examen. La gendarmerie
a lancé un appel ce 12 septembre pour trouver des témoins de l’agression mortelle qui s’est produite en sortie de boîte de nuit à Solliès-Pont fin août. « Tout témoin des faits ou personne ayant des informations permettant d’aider les enquêteurs » sont invités à contacter la gendarmerie de la Valette-du-Var au 04 94 46 84 62.

Une altercation mortelle

Le drame s’est produit vers 5 heures du matin le 27 août, à la sortie de la boîte de nuit Le QG à Solliès-Pont, tout près de Toulon. Suite à une altercation, un client de la discothèque, militaire, est violemment frappé par deux vigiles de l’établissement. Son corps inanimé aurait alors été traîné par quatre personnes, trois vigiles et un autre client, pour être dissimulé entre des véhicules.

Prise en charge par cinq militaires avec qui elle passait la soirée, la victime, souffrant d’un traumatisme crânien avec hémorragie cérébrale diffuse, n’obtient des soins que le lendemain.

Il est décédé de ses blessures le 1er septembre.

Identifiés comme suspects par les enquêteurs, huit hommes ont été déferrés. Parmi eux, on trouve trois vigiles du QG, le client les ayant aidés à porter le corps de la victime, et quatre des cinq militaires qui l’accompagnaient ce soir-là.

Huit hommes mis en examen, dont un écroué

Deux des vigiles ont reconnu avoir porté des coups « après une altercation verbale et des gestes qu’ils décrivent menaçant de la victime, le troisième vigile et le client admettant de leur côté avoir aidé à déplacer la victime inconsciente, » explique Samuel Finielz, le procureur de la République de Toulon. L’un d’eux, mis en examen détenu pour coups mortels par agent de sécurité privée, omission de porter secours et modification de l’état des lieux d’un crime ou d’un délit, a été écroué.

La justice poursuit l’un des vigiles pour « entrave au secours », d’avoir volontairement mal orienté les secours lors de leur venue le soir du drame, acte qu’il reconnaît. Les quatre compagnons de soirée de la victime ont été mis en examen et placés sous contrôle judiciaire « pour omission de porter secours, modification de l’état des lieux d’un crime ou d’un délit ». Ils ne cachent pas avoir ramené la victime à son unité sans avoir prévenu les secours.

Source: France 3 côte d’Azur

Rédigé par pandore

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