Les pneus hiver obligatoires ne sont pas la seule nouveauté du 1er novembre !
Mauvaise nouvelle pour les utilisateurs de plateformes d’aide à la conduite ou à la navigation comme Waze ou encore Coyote.
À compter du 1er novembre 2021, les préfets et le ministre de l’Intérieur ont désormais le droit de demander le blocage des messages d’alerte qui prévenaient jusqu’alors les automobilistes des contrôles routiers effectués par les forces de l’ordre sur leur trajet. Ceci en vertu d’un décret publié au Journal officiel le 20 avril 2021.
Autrement dit, cela signifie que vous ne pouvez plus être averti de la présence de contrôles de police ou de gendarmerie sur votre trajet.
Tous les contrôles routiers concernés ?
Tous les contrôles de police ou de gendarmerie ne sont pas concernés. Le décret vise à bloquer les signalements au cours d’opérations comme la recherche de stupéfiants ou des contrôles d’alcoolémie. Mais cette décision a également pour but de donner aux forces de l’ordre la possibilité de faciliter leur recherche, notamment lorsque le dispositif « Alerte enlèvement » est déclenché.
Cette interdiction de signalement ne devrait donc pas concerner les contrôles pour excès de vitesse. Vous pourrez donc toujours continuer à prévenir les autres utilisateurs.
De plus, elle est également limitée dans le temps. Les messages d’alerte seront invisibles pendant deux heures maximum.
Cette durée peut cependant être allongée à douze heures lors d’opérations plus importantes. Cela concerne celles qui visent à retrouver une personne recherchée ou lorsqu’une procédure « Alerte enlèvement » est en cours.
Pour rendre les contrôles invisibles sur les applications GPS, la police ou la gendarmerie doivent avertir les opérateurs des services d’aide à la conduite ou à la navigation. Ces derniers pourront alors bloquer la répercussion du signalement de ces contrôles à leurs utilisateurs.
Dans les zones de contrôle, l’interdiction interviendra dans un rayon de 10 kilomètres hors agglomération, et 2 kilomètres en agglomération.
Le premier pas vers une interdiction totale des alertes ?
La ligue de défense des conducteurs ne voit pas ce décret d’un très bon œil. Elle craint en effet que cette mesure soit un premier pas vers l’interdiction totale des messages d’alertes.
Pourtant, il est bien mentionné d’une part que les radars de vitesse pourront toujours être signalés.
D’autre part, la Sécurité routière avance que le simple fait de recevoir une alerte indiquant la présence de contrôles routiers pousse les automobilistes à lever le pied.
SOURCE : Le DAUPHINE libéré