Le ministre de l’Intérieur a détaillé ses mesures pour la police et la gendarmerie.
- Sanction en cas de racisme
- abandon de la prise par le cou
- réforme des inspections
Le ministre de l’Intérieur a débuté son intervention en évoquant la mort de George Floyd et les mouvements qui ont été lancés aux Etats-Unis et en Europe. « Partout des femmes et des hommes se sont rassemblés pour pousser un cri contre le racisme et la haine », a-t-il introduit.
« Ce cri je l’entends, ce cri comme tant de Français, raisonne en moi. Le racisme n’a pas sa place en société, en République », a martelé Christophe Castaner.
« La France ce n’est pas les Etats-Unis », selon Christophe Castaner. « Avec Laurent Nunez nous ne cesserons de défendre l’honneur des forces de l’ordre. Je n’accepterai jamais les accusations permanentes d’une partie minoritaire de la population », affirme-t-il.
Intransigeance encore plus forte
« Policiers et gendarmes sont les gardiens de notre République, ils sont les garants de notre sécurité du quotidien. Il n’y a pas d’institution raciste, il n’y a qu’une police républicaine » J’ai pour nos forces de l’ordre une intransigeance encore plus forte. Le racisme n’a pas sa place dans notre société et encore moins dans notre police républicaine. Il ne suffit pas d’exiger l’exemplarité. Il faut s’en donner les moyens ».
Tolérance zéro
« Je veux une tolérance zéro contre le racisme chez les forces de l’ordre », affirme le ministre. « J’ai adressé vendredi aux préfets de police, aux directeurs généraux de police des recommandations. Aucun accroc à la déontologie ne peut être toléré, aucun raciste ne peut revêtir l’uniforme. J’ai demandé qu’une sanction soit prise immédiatement contre les auteurs de propos racistes », annonce-t-il.
Contrôle d’identité
« Le contrôle d’identité n’est pas une note de gueule ou une sanction contre un regard ou la couleur de peau. J’ai décidé d’adresser une instruction à tous les services de police pour rappeler le cadre d’un contrôle d’identité. Chaque policier doit porter son RIO visible (matricule). Le ministre de l’Intérieur a également annoncé que la formation des policiers intégrera désormais la sensibilité aux discriminations.
La prise par le cou abandonnée Il sera également désormais interdit de s’appuyer sur le cou ou la nuque de la personne interpellée. « J’ai souhaité qu’un effort particulier soit fait avec la formation des gendarmes et des policiers. Ils devront suivre une formation annuelle sans quoi ils ne pourront intervenir sur la voie publique », annonce le ministre de l’Intérieur.
Source: l’Express