Il est nécessaire de mieux les protéger face au Coronavirus.
Les forces de l’ordre espéraient un durcissement des consignes de confinement ainsi que de vraies mesures de protection comme le port du masque pour effectuer leurs contrôles dans de meilleures conditions sanitaires. Hélas ils n’ont rien obtenu ! Les policiers et gendarmes restent pourtant très exposés et vulnérables.
100.000 hommes ont pourtant été déployés sur le terrain
Des syndicats de policiers menacent : « pas de masques, pas de contrôles ». Le torchon brûle avec le ministère de l’Intérieur. « Les droits de retrait vont se multiplier selon une méthodologie rigoureuse » prédit Fabien Vanhemelryck, secrétaire général du syndicat Alliance. « Nous ne sommes pas de la chair à canon » déclare pour sa part Yves Lefèbvre, secrétaire général d’Unité SGP Police FO.
De son côté Christophe Castaner répond que les policiers ne peuvent se prévaloir du droit de retrait face à un danger grave et imminent dans la mesure « ou leur mission est par nature dangereuse ».
Et la gendarmerie…
Côté forces de gendarmerie, la situation n’est guère plus brillante, le masque est même proscrit si l’on se réfère à une circulaire de la Région Gendarmerie Grand Est, la région la plus touchée par le COVID 19 avec l’Ile de France.
« On ne va pas rajouter une crise à la crise » déclare néanmoins un haut gradé de la gendarmerie ». Il faut savoir qu’il n’existe pas de droit de retrait pour les gendarmes qui sont militaires par leur statut.
GENDXXI
Pour GENDXXI, l’association professionnelle des militaires de la gendarmerie :
« Les gendarmes ont un besoin impérieux de masques pour répondre à des situations spécifiques. Les Gendarmes ont besoin d’être protégés, c’est une évidence, mais les masques chirurgicaux ne sont utiles que si l’ensemble de la population en est dotée.
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Equiper uniquement les forces de l’ordre ne sera pas une réponse appropriée, et surtout, cela ne les protègera pas individuellement de manière efficace. Un comportement adapté, avec des mesures de distanciation, est réellement protecteur, notamment dans les phases de contrôle.
Dans l’attente de stocks suffisants, ces masques sont essentiels à ceux et celles qui, au quotidien, sont au contact immédiat (moins d’un mètre) de personnes malades et présentant des symptômes (toux, éternuement). Il s’agit donc des soignants. Ce sont eux la véritable « première ligne ». Fin de citation
On a lu pour vous : Les gendarmes et les policiers parmi les plus exposés
Source GendXXI –
Association FFOC (femmes des forces de l’ordre en colère pour l’image du document région grand-est.)
Photo : Actu.fr
Le Pandore et la Gendarmerie
Jérémy ARMANTE