Le prix du roman de la gendarmerie a été décerné pour la première fois à un gendarme, Robin Fischhoff, officier de police judiciaire, pour son roman « Mekiro« .
Il s’agit d’un polar fantastique, singulier et assez déroutant.
Dans l’archipel des Gambier, au cœur du Pacifique sud, le cadavre sauvagement mutilé d’un jeune homme est retrouvé dans une église abandonnée.
Ce meurtre, survenu au bord d’un lagon réputé maudit, rappelle étrangement ce à quoi avaient déjà été confrontés les premiers missionnaires : des phénomènes primitifs, terrifiants, que l’on disait issus d’un mystérieux monde souterrain.
Plongé dans une atmosphère inquiétante, teintée de superstition et de légendes polynésiennes, le capitaine Aloïs Keller mène l’enquête. Mais, alors que ses recherches virent à l’obsession, son flegme et sa raison vacillent.
Cet ouvrage est le lauréat de la troisième édition du prix du roman de la gendarmerie. Le jury, présidé par Christian Rodriguez, directeur général de la gendarmerie, réunit gendarmes, journalistes et écrivains, dont Maxime Chattam ou Thierry Ardisson.
L’an dernier, le prix avait été décerné à l’écrivain Christophe Carlier pour son roman « Un prénom en trop », sur une jeune femme sans histoire. poursuivie pendant des mois par un inconnu et qu’un gendarme vient épauler.
La police est dotée depuis 1946 d’un prix littéraire semblable, le prix du Quai des Orfèvres, édité chez un concurrent de Plon, les éditions Fayard. Il a aussi été décerné cette année à un capitaine de police judiciaire, Jean-François Pasques, pour son roman « Le fils de personne ».