enquête ouverte pour homicide volontaire
Image d’archive
Une jeune-femme de 28 ans est décédée vendredi 10 mars dernier, à Dinan (Côtes-d’Armor), après avoir été mortellement blessée au couteau à son domicile par sa compagne qui a été placée en garde à vue. Les gendarmes avaient été appelés pour des violences conjugales.
Un énième fémicide a eu lieu le vendredi 10 mars dernier. En effet, une jeune-femme de 28 ans, maman d’un petit garçon de 5 ans, est décédée ce soir-là à Dinan (Côtes-d’Armor) après avoir été mortellement blessée au couteau à son domicile par sa compagne. Celle-ci a été placée en garde à vue, a-t-on appris le sur-lendemain de source judiciaire.
Les gendarmes avaient été appelés le soir-même vers 21 heures pour intervenir au domicile d’une femme « victime de violences conjugales par sa compagne », a indiqué le procureur de la République de Saint-Malo, Fabrice Tremel, dans un communiqué.
L’assaillante stoppée par un taser
A leur arrivée, les gendarmes qui venaient d’entendre des appels au secours à l’intérieur de l’habitation « constataient qu’une femme tenait debout contre elle à bout de bras une autre femme déjà gravement blessée », a expliqué le procureur. Les gendarmes ont fait usage d’un taser pour contraindre l’agresseur à lâcher la victime, précise le magistrat.
Malgré les premiers soins, la victime est décédée quelques minutes plus tard. La mise en cause a été interpellée et placée en garde à vue.
Le fils de la victime aurait assisté à une première scène de violences
Le procureur de la République qui s’est rendu sur les lieux a indiqué avoir prescrit une « enquête de flagrance pour homicide volontaire sur concubine ».
Un examen du corps de la défunte réalisé par le médecin légiste a mis en évidence « plusieurs plaies, certaines faites avec un objet coupant, notamment au niveau du thorax, d’un avant-bras et du cou ». Selon plusieurs témoins, le fils de la victime âgé de 5 ans aurait assisté à une première scène de violences.
Il a été mis à l’abri par l’un des témoins à l’extérieur de la maison puis transporté aux urgences pédiatriques de l’hôpital de Saint-Malo.
Les premiers éléments de l’enquête « tendent à mettre en évidence » que la mise en cause « partageait la vie de la victime depuis environ deux mois », explique Fabrice Tremel.
Le procureur de Saint-Malo a indiqué avoir autorisé la prolongation de la garde à vue de la mise en cause qui devait être présentée le 12 mars au parquet de Rennes en vue d’une information judiciaire. La brigade de gendarmerie de Dinan est saisie pour mener les investigations.
Sources : Le Parisien et Cnews.
crédit photo le Pandore et la Gendarmerie