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La gendarmerie a ouvert une enquête dans le cadre d’une vente forcée à Carency, entre Arras et Lens. Un couple de retraités avait signé un devis de 17 000 € pour faire démousser et restaurer la toiture de sa maison.
Avec les prémices d’un printemps très en avance, les entreprises de démoussage vont sillonner villes et villages pour tenter de vendre leurs services. Mais attention, car des escrocs rôdent… En témoigne la mésaventure d’un couple de retraités, à Carency, entre Arras et Lens.
Le 17 février, ce couple (73 et 87 ans) reçoit la visite d’une personne qui indique que la toiture est très sale et propose ses services. Très insistant, il revient le lendemain et parvient à leur faire signer un devis d’un montant de… 17 000 €, ramené finalement à 13 187 € après ristourne.
Du travail dissimulé
Sur le devis, il est simplement stipulé « nettoyage et réfection toiture ». Sans plus de détails ni évocation d’un quelconque délai de rétractation pourtant obligatoire. C’est très léger et surtout très cher. Un acompte de 3 000 € est demandé.
Mardi, apprenant l’histoire, le fils du couple alerte la gendarmerie. Mercredi, les ouvriers sont déjà là… mais les gendarmes aussi, qui contrôlent deux individus. Le premier, 30 ans, de Méricourt, dit être un simple sous-traitant. Il n’est pas déclaré et estime son chiffre d’affaires à 100 000 €. Une procédure pour travail dissimulé est ouverte.
Le second, un Lensois de 35 ans, confie travailler au noir. Quant à l’individu ayant fait signer le devis, son activité est rayée officiellement depuis 2011 ! Il est ainsi soupçonné de pratique commerciale trompeuse.
La compagnie de gendarmerie indique qu’une enquête est en cours pour chiffrer l’affaire en vue de poursuites. D’autres victimes éventuelles sont invitées à se faire connaître.
Nos trois conseils anti-arnaque
Plusieurs rappels s’imposent : ne jamais signer de devis non détaillés, faire attention au délai de rétractation de 14 jours obligatoire, et ne pas hésiter à appeler la gendarmerie si les personnes se montrent trop insistantes.
SOURCE : LA VOIX DU NORD
