Sept ans après sa disparition, le crâne d’Éric Foray a été retrouvé dans le massif du Vercors, dans la Drôme. Régis Pique, son compagnon, se confie sur cette découverte, mercredi 4 janvier.
C’est une enquête dans laquelle la piste Nordahl Lelandais a été évoquée. Sept ans après la disparition d’Éric Foray dans la Drôme, le crâne du quadragénaire vient d’être retrouvé. Avec cette découverte, qui a eu lieu dans le Massif du Vercors, la disparition devient mort suspecte.
Régis Pique, le compagnon d’ Eric, dévasté, s’est confié hier 4 janvier à RTL. « C’est un soulagement de savoir et, en même temps, je ne sais rien sur le décès d’Éric, donc c’est une horreur« , a-t-il expliqué. Pour lui, la disparition de son compagnon n’était pas volontaire.
Selon Régis Pique, la piste criminelle peut être envisagée. « Éric n’était pas du tout suicidaire […] on était très heureux, on s’était installé dans la Drôme , on avait plein de projets », a-t-il précisé. Il s’est inquiété de ce qu’avait pu subir son compagnon avant de mourir : « Qu’est-ce qu’on a pu lui faire, et pourquoi ? »
Aucune piste n’est écartée
Pour l’heure, seul le crâne d’Éric Foray a été retrouvé. Suicide, accident de montagne, meurtre, les gendarmes de la section de recherches de Grenoble n’écartent aucune piste. Les enquêteurs de la cellule Ariane, chargés d’examiner le parcours de vie de Nordahl Lelandais , s’étaient déjà penchés sur le dossier.
Maître Bernard Boulloud, l’avocat du compagnon d’Éric Foray, ne croit pas en cette option. « Nous avions effectivement évoqué la piste Lelandais […] Aujourd’hui, après des vérifications qui ont pu être faites par les services de gendarmerie, la piste Lelandais est à exclure« , a-t-il affirmé. La voiture du disparu, un 4×4 Suzuki beige et or, n’a jamais été retrouvée.
SOURCE : RTL